Sommet pour un nouveau pacte financier mondial - 22 et 23 juin 2023 - Paris - Palais Brongniart
22 et 23 juin 2023
Paris - Palais Brongniart

Afin d’assurer le suivi des résultats du Sommet, un comité sera formé et se réunira pour la première fois en septembre prochain.

Pacte de Paris pour les peuples et la planète

The Paris Pact for People and the Planet

Avec le soutien des Etats suivants :

  • Argentine
  • Afrique du Sud
  • Bangladesh
  • Barbade
  • Bénin
  • Cap-Vert
  • Chypre
  • Côte d 'Ivoire
  • Croatie
  • Egypte
  • Espagne
  • Ethiopie
  • Gabon
  • Ghana
  • Grèce
  • Guinée
  • Haïti
  • Inde
  • Irlande
  • Kenya
  • Les Comores
  • Moldavie
  • Niger
  • Nigeria
  • Palaos
  • Papouasie - Nouvelle Guinée
  • Portugal
  • Roumanie
  • Sénégal
  • Slovénie
  • Sri Lanka
  • Uruguay
  • Vanuatu
  • Vietnam
  • Zambie

Call to Action for Paris Aligned Carbon Markets

  • Allemagne / Germany
  • Autriche / Austria
  • Barbade / Barbados
  • Belgique / Belgium
  • Bulgarie / Bulgaria
  • Canada / Canada
  • Chypre / Cyprus
  • Croatie / Croatia
  • Danemark / Denmark
  • Espagne / Spain
  • Estonie / Estonia
  • Ethiopie / Ethiopia
  • Finlande / Finland
  • Grèce / Greece
  • Hongrie / Hungary
  • Iles Cook / Cook Islands
  • Irelande / Ireland
  • Italie / Italy
  • Lettonie / Latvia
  • Lituanie / Lithuania
  • Luxembourg / Luxembourg
  • Malte / Malta
  • Pays-Bas / Netherlands
  • Pologne / Poland
  • Portugal / Portugal
  • Roumanie / Romania
  • Slovaquie / Slovakia
  • Slovénie / Slovenia
  • Suède / Sweeden
  • Tchèquie / Czechia

Construire un nouveau consensus
pour un système financier
international plus solidaire

Les réponses apportées par la communauté internationale sont aujourd’hui fragmentées, partielles et insuffisantes. Nous appelons donc, aujourd’hui, à une révision profonde de notre logiciel. Nous devons construire, ensemble, un système financier international plus réactif, plus juste, et plus solidaire permettant de lutter contre les inégalités, de financer la transition climatique, et de nous rapprocher de l’atteinte des objectifs du développement durable.

MIA MOTTLEY, Première ministre de la Barbade

Nous frapperons fort, car nous allons tout d’abord établir un nouveau consensus. La lutte contre la pauvreté, la décarbonation de notre économie, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, et la protection de la biodiversité sont étroitement liées. Nous devons donc nous accorder conjointement sur la meilleure façon de faire face à ces défis dans les pays pauvres et les pays émergents du monde en développement, sur le montant des investissements, sur la réforme de l’ensemble des infrastructures comme la Banque mondiale, le FMI, les fonds publics et privés, et sur la manière dont il nous faut engager un nouveau processus.

EMMANUEL MACRON, Président de la République française

Le sommet en 4 diapos

Découvrir le sommet en 4 diaporamas

Le sommet en chiffres

+300



États, Organisations internationales et Représentants de la société civile

6



tables rondes

50



événements parallèles

DONT

+70


partenaires du secteur privé
et philanthropes

+100


Chefs d’Etats
et de gouvernement invités

+40


Organisations
internationales

+120


ONG
et coalitions d’ONG

Pourquoi un nouveau pacte financier mondial ?

Le monde est actuellement confronté aux conditions les plus difficiles depuis des décennies. À la suite de la crise de la COVID-19, la dette publique a atteint un niveau sans précédent dans tous les pays, un tiers des pays en développement et deux tiers des pays à faible revenu présentant un risque élevé de surendettement. L’inflation a fortement augmenté, et le resserrement de la politique monétaire engendre de la volatilité financière et réduit l’appétence pour le risque. La tendance mondiale à la réduction de la pauvreté observée depuis plusieurs décennies s’est interrompue, voire inversée, entraînant des écarts économiques grandissants à l’échelle mondiale. Il nous faut avancer avec solidarité et ambition si nous souhaitons atteindre les ODD, la neutralité carbone et nos objectifs communs de protection de la biodiversité.

2023, une fenêtre d’opportunités

Pourtant, il est possible de faire de 2023 l’année de toutes les possibilités. Il faut pour cela reconnaître que, dans un monde qui est un (« une Terre, une famille, un avenir »), seule une coopération plus solide et pérenne permettra de faire face à nos défis communs (tels que les inégalités, le changement climatique, la crise de la biodiversité ou encore la santé). La communauté internationale doit bâtir sa vision de l’avenir sur un fondement commun minimal. Au cœur de cette vision se trouveront la croyance en une prospérité partagée entre le Nord et le Sud, la nécessité de financements concessionnels et la responsabilité, à l’échelle mondiale, de produire des biens publics qui profitent à tous. Bien qu’elle ne constitue qu’une partie du programme, la question du financement est essentielle.

Ne pas avoir à choisir entre la planète et la lutte contre la pauvreté

Pour atteindre le double objectif de durabilité et de réduction de la pauvreté et, d’une manière plus générale, pour fournir des biens publics mondiaux, les financements devront changer d’échelle. Ces financements seront particulièrement importants pour les pays les plus pauvres, qui devront assurer d’importants investissements dans des biens publics mondiaux dont les bénéfices mettront du temps à se concrétiser. Il est urgent de prendre des mesures renforcées et de mobiliser toutes les sources de financement, de façon prévisible, adéquate et rapide, afin de lutter contre le changement climatique, la perte de la biodiversité et la dégradation de l’environnement, tout en renforçant de manière importante le soutien apporté aux pays en développement.

Une plateforme d’actions

Les mois à venir offriront l’occasion de remodeler l’architecture du financement du développement et de l’action climatique pour renforcer et rendre plus efficace le système financier international. Des décisions clé devront être prises dès le sommet du G20 en septembre prochain puis lors de la COP28 ainsi que lors des nombreuses rencontres internationales qui suivront. C’est pourquoi il nous faut travailler à un consensus. Dans cet esprit, le sommet peut être considéré comme une étape importante et un point de ralliement pour échanger et rechercher des convergences possibles. Il servira également de plateforme pour les acteurs non étatiques, tels que les fondations, les fonds souverains, le secteur privé, en leur permettant de participer à cette discussion, d’étudier les principales mesures à adopter pour atteindre nos objectifs en matière de financement du développement et de l’action pour la planète et de les endosser collectivement pour réaliser ceux-ci.

Une architecture financière pour les défis d’aujourd’hui

Le principal objectif sera de mettre en place une architecture suffisamment solide pour fournir davantage de ressources, protéger les pays vulnérables contre les chocs et dans l’objectif d’atteindre les ODD, afin de renouer avec une tendance constante à la réduction de la pauvreté dans le monde à long terme. Cette architecture devrait garantir la pérennité et la prévisibilité du financement de l’action climatique et de lutte contre la pauvreté et pour la planète à long terme (et ainsi éviter des hausses soudaines des investissements suivies de phases brutales de repli) et de la diversité des capacités et des besoins des pays.

Les premières pistes d’action

Les travaux préparatoires ont commencé, plusieurs groupes de travail discutant et examinant les possibilités qui s’offrent à nous. Bien qu’il soit encore trop tôt pour prévoir un quelconque résultat, les pistes suivantes peuvent être envisagées

  • réformer les institutions financières internationales, les institutions de financement du développement et les banques multilatérales de développement, de manière à ce qu’elles soient efficaces pour tous, en particulier pour les pays en développement
  • identifier de nouvelles sources de financement pour combler l’écart entre nos moyens et nos besoins, que ce soit en mobilisant de nouveaux acteurs, en créant des marchés carbone efficaces ou en s’accordant sur de nouveaux prélèvements sur les flux de la mondialisation
  • améliorer l’architecture de l’information par laquelle les investissements et les flux financiers verts sont définis et affectés, afin de permettre une répartition plus efficace des capitaux

Les premières pistes d’action

  • intensifier la mobilisation de financements concessionnels et publics (par un effet de levier plus important et des sources innovantes), en élaborant une vision plus claire de la meilleure façon de les utiliser, des objectifs à atteindre et des perspectives à long terme
  • mieux intégrer les stratégies en matière de climat et de développement, afin de parvenir à un développement vert, résilient et solidaire (permettant notamment la protection des pays vulnérables)
  • réaffirmer et renforcer le rôle des financements privés, qui seront indispensables si l’on veut accroître les financements d’une manière générale. Pour ce faire, une meilleure identification des facteurs de risque et de la manière dont ils peuvent être compensés ou atténués sera nécessaire
  • accélérer l’émergence et la diffusion des technologies essentielles à la transition de l’économie et à la protection des biens publics mondiaux (notamment le climat et la santé), grâce à des mesures incitatives et à des politiques appropriées

Programme du sommet

Le sommet se déroulera sur deux jours, il permettra des débats au plus haut niveau entre Chefs d’Etat et de gouvernement, responsables d’organisations internationales, représentants de la société civile, des fondations, des fonds et du secteur privé.

sous réserve de changement

Le processus d’accréditation est maintenant clos.

Quelques places restent disponibles pour participer à la vingtaine d’événements de haut niveau, incluant des Chefs d’États et de gouvernements et des représentant de la société civile, qui se tiendront à l’UNESCO et à l’OCDE et qui font partie intégrante du Sommet.

Pour y participer, il vous suffit de nous confirmer votre intérêt et de vous inscrire via le formulaire de contact disponible ici.

Veuillez noter que toutes les sessions (à l'exception de celles à huis clos) seront retransmises en direct.

Jeudi 22 juin

9h00 - 10h00
Cérémonie d’ouverture
  • Ouverture par le Président de la République
  • Témoignages d’acteurs de la société civile

    Mme Vanessa NAKATE, ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF
    Sir Nicholas STERN, économiste
    M. Amar BHATTACHARYA, économiste

  • Messages de
  • M. Mohamed Bazoum, Président du Niger
    Mme Mia Mottley, première ministre de la Barbade
    M. Antonio Guterres, Secrétaire Général de l'ONU

    10h30 - 19h00
    Six tables rondes
    Faire évoluer le modèle des banques multilatérales de développement pour répondre aux défis du XXIème siècle

    Modération : Bruno Le Maire / Grand auditorium – Palais Brongniart

    M. Abiy Ahmed, Premier Ministre d'Ethiopie
    Mme Nirmala SITHARAMAN, ministre des Finances de l’Inde
    Mme Janet YELLEN, secrétaire au Trésor des États-Unis d’Amérique

    M. Ajay BANGA, président de la Banque mondiale
    Mme Mafalda DUARTE, directrice générale du Climate Investment Funds (CIF)
    Mme Melinda FRENCH GATES, Bill & Melinda Gates Foundation

    Revoir le modèle des banques multilatérales de développement pour faire face aux problématiques du XXIe siècle

    Contexte et enjeux principaux

    Dans le contexte de chocs multisectoriels, avec le risque que les pays en développement prennent des trajectoires divergentes, trois changements majeurs doivent être envisagés : (i) un changement d’approche permettant de concilier la protection du climat et de la biodiversité avec les objectifs de développement durable dans toutes les institutions de financement du développement, (ii) un changement d’échelle en mobilisant l’ensemble de nos instruments et de nos partenaires pour continuer d’avancer suite aux premiers résultats encourageants de l’examen du cadre d’adéquation des fonds propres (CAF), (iii) un changement de méthodes pour veiller à ce que les banques multilatérales de développement (BMD) travaillent en symbiose, mais aussi main dans la main avec les autres instruments de développement, et que les fonds pour le climat et l’environnement fonctionnent de manière efficace.

    Questions clés pour guider la discussion

    • Comment rehausser notre ambition en matière d’optimisation du capital des banques multilatérales de développement ? Quel est le niveau d’ambition requis en matière qualitative pour les prochaines reconstitutions, et à quelles conditions une augmentation de capital doit-elle être envisagée ?
    • Comment pouvons-nous mobiliser davantage de financements privés pour les institutions financières internationales et comment rapprocher ces institutions des fonds et fondations privés ?
    • Comment pouvons-nous faciliter l’accès des pays qui en ont le plus besoin aux financements concessionnels ? À cet effet, de quelle manière convient-il de revoir la définition de la vulnérabilité ?
    • Comment pouvons-nous assurer que tous les acteurs travaillent ensemble au sein d’un « écosystème » et améliorent leur coopération sur le terrain ? Comment améliorer le fonctionnement et l’utilisation des capitaux des fonds verticaux pour le climat qui existent déjà ?
    Une nouvelle méthode : les partenariats pour une croissance verte

    Modération : Catherine Colonna / Grand auditorium – Palais Brongniart

    M. Denis SASSOU-NGUESSO, Président de la République du Congo
    M. Abdel FATTAH AL-SISSI, Président de la République arabe d’Egypte
    M. Cyril RAMAPHOSA, président de la République d’Afrique du Sud

    M. Gustavo Petro URREGO, président de la République de Colombie
    Mme Ursula VON DER LEYEN, Présidente de la Commission européenne
    M. SANJAYAN, CEO Conservation International

    Une nouvelle méthode : les partenariats pour une croissance verte

    Contexte et enjeux principaux

    Faire face aux enjeux du climat, de la biodiversité et du développement, qui se recoupent, requiert l’élaboration d’une nouvelle méthode afin de parvenir à des résultats dans le cadre du Programme 2030 tant au niveau mondial que local. Parce que les acteurs financiers (banques de développement, institutions financières, organisations internationales, fondations philanthropiques, fonds souverains, fonds de pension et d’investissement, entreprises) peuvent avoir des intérêts, des objectifs et des méthodes qui diffèrent, les rassembler au moyen de cadres solides reposant sur les objectifs des pays peut faire toute la différence.

    Les partenariats multipartites ambitieux peuvent être utiles dans de nombreux domaines pour intensifier les efforts, à l’instar des partenariats pour une transition énergétique juste, permettre l’accès aux technologies et à l’innovation et préserver la biodiversité (paquets nationaux de mesures pour les forêts, la nature et le climat). Ce type de partenariat peut contribuer à mobiliser un large éventail d'instruments financiers internationaux et nationaux, publics et privés, tels que des prêts concessionnels, des garanties, des échanges de créances, des marchés du carbone, des financements hybrides et des investissements.

    Les États jouent un rôle essentiel dans la mise en place de ces partenariats multipartites. En élaborant des stratégies à long terme dotées d’objectifs clairs et ambitieux, conformes aux Objectifs de développement durable (ODD), à l’Accord de Paris et au cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, et s’appuyant sur des plans d'investissement détaillés, les États peuvent mettre en œuvre des incitations permettant une utilisation plus ciblée et plus efficace des ressources tant internationales que nationales. Les partenariats multipartites peuvent permettre de passer d'une approche par projet à une approche plus globale et systémique dans laquelle chaque partie prenante a un rôle clairement défini.

    En tirant les enseignements des partenariats existants pour veiller à une utilisation optimale des ressources financières, comment définir, pour chaque pays et région, une approche mieux coordonnée reposant sur les besoins exprimés par les pays ? Comment faire en sorte que ces partenariats nationaux agissent à la bonne échelle partout dans le monde pour lutter contre les changements climatiques et protéger la biodiversité, notamment les forêts et les océans, dans la perspective de la 25e conférence des Nations Unies sur les Océans ?

    Questions clés pour guider la discussion

    • Quels enseignements ont été tirés des partenariats multipartites existants (tels que les partenariats pour une transition énergétique juste avec l’Afrique du Sud, l’Indonésie ou le Vietnam) ?
    • Quels sont les principes clés qui conditionnent la réussite de ces partenariats multipartites ?
    • Quel devrait être le rôle des institutions financières internationales au sein de ces partenariats multipartites ?
    • Comment ces partenariats peuvent-ils contribuer à mobiliser davantage d’investissements privés ? Quels sont les instruments utiles pour ce faire ?
    • Outre la transition énergétique, dans quels autres domaines prioritaires devrions-nous mettre en place ces partenariats multipartites ? De quelle façon peuvent-ils soutenir les programmes sur la biodiversité et les forêts ?
    • Comment garantir que ces partenariats multipartites contribuent à l’élaboration d’ensembles de projets viables ? Comment ces partenariats peuvent-ils être complétés par d’autres initiatives ou mesures de renforcement des capacités de préparation des projets ou de mobilisation du secteur privé (grâce à des garanties et à d’autres instruments similaires) ?
    • Comment les marchés du carbone peuvent-ils contribuer à soutenir ce type de partenariats de façon juste et efficace ?
    Dette et affectation de droits de tirage spéciaux : bilan et perspectives

    Modération : Nadia Calvino (vice-Prémière Ministre espagnole) / Grand auditorium – Palais Brongniart

    M. Edouard NGIRENTE, premier ministre du Rwanda
    M. Kaïs SAÏED, président de la République tunisienne
    M. Mahamat Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad

    M. Ranil WICKREMESINGHE, président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka
    Mme Kristalina GEORGIEVA, présidente du Fonds monétaire international
    Dr. Akinwumi A. ADESINA, président de la Banque africaine de développement

    Dette et affectation de droits de tirage spéciaux : bilan et perspectives

    Contexte et enjeux principaux

    Le financement du développement se trouve à la confluence des questions climatiques, environnementales et de la dette. À cet égard, les efforts multilatéraux doivent être intensifiés pour garantir la soutenabilité de la dette. S’agissant des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire en défaut de paiement, ou sur le point de l’être, des progrès pourraient être faits pour coordonner les processus de restructuration de la dette, en s’engageant notamment sur des échéances au sein du Cadre commun [pour le traitement de la dette]. Il serait également utile de mettre en œuvre des outils de résilience face aux changements climatiques, notamment des clauses de suspension de la dette en cas de catastrophe naturelle, ou des échanges de créances associés à des rachats de dettes privées afin de réorienter les projets de préservation de la dette et des financements.

    En sus de la restructuration de la dette, et afin d’aider les pays à faire face aux enjeux tels que le développement, le climat et la biodiversité, un soutien complémentaire sous forme de fonds concessionnels et de prêts du FMI est nécessaire. Pour parvenir à la confiance mutuelle, il est essentiel d’honorer les engagements déjà pris, notamment l’objectif global adopté par le G20 d’orienter 100 milliards de dollars des États-Unis (ou de contributions équivalentes) provenant des pays bénéficiant d'une position extérieure forte vers les pays vulnérables. Toutefois cela ne saurait suffire et devrait être complété par des efforts pour remédier au manque de subventions allouées au renforcement des financements concessionnels du FMI, pour mettre pleinement à profit le Fonds pour la résilience et la durabilité et pour faire aboutir des projets innovants recourant à des allocations de DTS par l’intermédiaire des BMD.

    Questions clés pour guider la discussion

      Dette

    • Quels enseignements tirer des processus récents de restructuration de la dette dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire ? Quelles améliorations ont été enregistrées au cours des derniers mois et de quelle façon la coordination spécifique mise en place pour le Sri Lanka pourrait-elle être mise en œuvre à l’avenir dans des pays à revenu intermédiaire ?
    • À quelles conditions des échanges de créances associés à des rachats de dettes privées peuvent-ils être utiles ? Quels enseignements tirer des exemples récents tels que le rachat de la dette équatorienne (23 mai) ?
    • DTS

    • Où en est-on en matière de réallocation de DTS ? Comment faire pour aller plus loin sans ce domaine?
    • Quelles sont les possibilités qui devraient être examinées pour remédier au manque de financement des instruments concessionnels du FMI ?
    • Comment le fonds pour la résilience et la durabilité peut-il être mis à profit pour accroître la coopération entre le FMI et la Banque mondiale et pour mobiliser les financements en faveur du climat dans les pays bénéficiaires ?
    • Quelles autres mesures complémentaires sont nécessaires pour mettre en œuvre la proposition de la Banque africaine de développement et de la Banque interaméricaine de développement visant à orienter les DTS vers les BMD ?
    Créer un environnement propice au secteur privé (infrastructures durables, financement des PME)

    Modération : Bertrand Badré et Rémy Rioux / Grand auditorium – Palais Brongniart

    M. Macky SALL, président de la République du Sénégal
    M. Yoshimasa HAYASHI, ministre des Affaires étrangères du Japon

    M. Makhtar DIOP, directeur général de la société financière internationale
    M. Khadem AL REMEITHI, ADIA, fonds souverain EAU
    Mme Jamila BEN BABA (PDG Laham Industrie)
    M. Jay COLLINS, Vice-Président Citigroup
    M. Thomas BUBERL, DG AXA Group

    Créer un environnement propice au secteur privé (infrastructures durables, financement des PME)

    L’investissement massif exigé par notre ambition commune pour la planète et la prospérité partagée implique de repenser l’environnement d’investissement, afin de mobiliser nos flux financiers, sur l’ensemble des continents, pour soutenir les projets favorisant une transition juste et les entreprises créatrices d’emplois dans les géographies prioritaires. Concernant le projets d’infrastructure, clé pour le développement comme pour la transition écologique, il s’agit notamment de fournir des standards d’efficacité et de qualité conformes aux ODD ainsi que les bons instruments de couverture des risques qui renchérissent aujourd’hui fortement le coût du capital : comment intensifier l’articulation et le financement des diverses plateformes, (Source, Fast-Infra, Global Gateway, Blue Dots, Routes de la soie...) en la matière ? Et comment dans ce contexte accroître les investissements dans les pays émergents via des outils de partage de risque adaptés, simples et qui soient à la bonne échelle ? Parallèlement aux grandes infrastructures critiques, le constat du sous-financement structurel des petites et moyennes entreprises dans les marchés en développement, pourtant secteur principal d’emplois, apparaît comme un frein majeur au développement économique et social. Comment favoriser la création d’entreprises et leur financement ? Comment mobiliser les ressources domestiques, les institutions publiques (banques nationales, banques de développement, BMD…) et les financements privés ? Et comment enfin faire grandir en taille les petites et moyennes entreprises pour construire un secteur privé divers et résilient ?

    Des instruments et des financements innovants face aux nouveaux enjeux de vulnérabilité

    Modération : Chrysoula Zacharopoulou et Mia Mottley (Première Ministre de la Barbade) / Grand auditorium – Palais Brongniart

    M. Nana Addo AKUFO-ADDO, président de la République du Ghana
    M. Muhammad Shehbaz SHARIF, premier ministre de la République islamique du Pakistan
    M. William RUTO, président de la République du Kenya

    M. Charles MICHEL, président du Conseil européen

    M. Ilan GOLDFAJN, président de la Banque interaméricaine de développement (BID)
    Mme Laurence TUBIANA, présidente et directrice exécutive de l’European Climate Foundation

    Des instruments et des financements innovants face aux nouveaux enjeux de vulnérabilité

    Contexte et enjeux principaux

    La fréquence et la gravité croissantes des chocs tels que les phénomènes météorologiques et les pandémies imposent d’adopter une approche globale pour lutter contre la pauvreté, notamment en renforçant la résilience des populations vulnérables. Nous devons à cet effet faire de la vulnérabilité un critère central de l’accès au financement, que ce soit la fourniture de liquidité d’urgence ou les investissements à long terme visant à accroître la résilience e, faveur de l’adaptation aux changements climatiques et de l’atténuation de leurs effets, ainsi que de la prévention des pandémies.

    Les pays émergents et en développement deviennent de plus en plus susceptibles de consacrer une plus grande partie de leur marge de manœuvre budgétaire à l ‘accélération de la mise en œuvre de leurs plans nationaux pour la résilience. Trouver des sources innovantes de financement devient donc nécessaire pour subvenir à des besoins toujours plus importants, et à plus forte raison pour les domaines qui ne génèrent pas de sources de revenus par eux-mêmes, comme celui de la riposte face aux pertes et préjudices. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de trouver les bonnes sources de financement, mobiliser les flux financiers de la mondialisation et de repenser les systèmes d’allocations.

    Plusieurs mécanismes innovants ouvrent de nouvelles perspectives à explorer : les marchés des crédits carbone, les mécanismes d’assurance, des instruments de la dette tenant mieux compte des aléas, et de nouveaux régimes d’imposition et de contributions prélevées sur les bénéfices de la mondialisation conformément au principe pollueur-payeur. Si ces éléments restent trop marginaux, ils conservent cependant un grand potentiel et pourraient être consolidés et mis en œuvre à grande échelle.

    Questions clés pour guider la discussion

    • Comment mieux intégrer les critères de vulnérabilité dans les mécanismes d’allocation déterminant le financement concessionnel (degré de concessionnalité, échéance, etc.) ?
    • Comment développer des filets de sécurité mondiaux pour atténuer l’les effets des catastrophes naturelles et d’autres phénomènes imprévisibles ? À titre d’exemples :
      • Des mécanismes d’assurance fondés sur un modèle économique juste et efficace peuvent-ils être déployés à grande échelle ?
      • Adopter plus largement des clauses de suspension de la dette en cas de catastrophes climatiques (y compris à coût zéro) et d’autres dispositions automatiques pour la liquidité renforcerait-il la capacité des systèmes financiers et des pays vulnérables à absorber les chocs ?
    • Comment utiliser les échanges de créances pour mobiliser de nouvelles sources de financement et ainsi investir davantage dans la résilience sans aggraver le poids des dettes nationales ? Comment généraliser ce mécanisme ? Quels pays doivent en bénéficier en priorité ?
    • Comment mettre en place les marchés des crédits carbone garantissant la conformité à l’Accord de Paris à l’échelle mondiale ? Comment mieux mobiliser et élargir les marchés du carbone volontaires ou transfrontaliers pour réduire les émissions et financer plus largement l’atténuation des effets des changements climatiques, le tout sur une base équitable ?
    • Quelles sont les options prometteuses pour générer des sources transfrontalières de revenus afin d’accélérer la décarbonation (prélever une taxe carbone sur l’industrie du transport de marchandises ou sur le secteur des énergies fossiles) ? Comment ces stratégies peuvent-elles contribuer aux nouveaux accords de financement de la CCNUCC, notamment en créant un fonds pour aider les pays en développement particulièrement vulnérables aux effets des changements climatiques à riposter face aux pertes et préjudices ?
    Garantir des informations et des données plus fiables et comparables

    Modération : Sylvie Goulard et Mark Carney (GFANZ) / Grand auditorium – Palais Brongniart

    M. Bola Ahmed TINUBU (Président du Nigéria)
    M. David CRAIG, TNFD
    M. Mark CARNEY (GFANZ)

    Mme Mary SCHAPIRO, Bloomberg
    Mme Sabine MAUDERER, vice-présidente de Network for Greening the Financial System
    Mme Catherine MCKENNA, envoyée spéciale UN

    Garantir des informations et des données plus fiables et comparables

    Tous les participants s’accordent sur le fait que des données rigoureuses et fiables sur les entreprises et les institutions financières sont essentielles pour mobiliser les milliers de milliards de dollars nécessaires pour :

    • réduire de moitié les émissions mondiales d’ici à 2030 et atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050 ; et
    • faire cesser la perte de biodiversité et en inverser la tendance d’ici à 2030.

    Ils reconnaissent la nécessité urgente d’adopter une approche mondiale permettant une meilleure allocation des ressources, notamment au profit des pays qui ont le plus besoin de parvenir à un développement durable.

    Ils considèrent que leurs travaux sur les rapports, la disponibilité des données et les scénarios des entreprises relatifs au climat et à la nature sont des éléments étroitement interconnectés et constituent des composantes essentielles du Nouveau pacte financier mondial, ainsi qu’un vecteur clé de la transition.

    ls sont déterminés à continuer de travailler de concert pour rechercher des synergies et éviter une trop grande compartimentation, notamment :

    • l’initiative pour une plateforme publique de données relatives à l’absence d’émissions nettes, lancée par le Président de la République, Emmanuel Macron, et Michael Bloomberg, fournira des éléments pour lancer lors de la COP28 un répertoire central, ouvert et gratuit de données permettant aux parties prenantes d’avoir facilement accès aux engagements pris en matière de données clés relatives à la transition climatique et aux progrès effectués par les entreprises et les institutions financières pour les mettre en œuvre. Cela favorisera l’action et le suivi des engagements pris. Tous les efforts visant à améliorer la qualité et la comparabilité des données seront extrêmement utiles à ce répertoire.
    • En septembre 2023, l’équipe spéciale des informations financières ayant trait à la nature publiera un cadre pour la gestion des informations financières ayant trait à la nature, permettant aux marchés de se conformer strictement aux critères de suivi des engagements sur le climat en s’appuyant sur les recommandations de l’équipe spéciale des informations financières ayant trait au climat, afin de progresser vers de futures normes relatives à la nature et à la biodiversité. Outre les travaux de l’initiative pour une plateforme publique de données relatives à l’absence d’émissions nettes, l’équipe spéciale des informations financières ayant trait à la nature, qui travaille au sein d'un réseau mondial de partenaires du monde scientifique et de la nature, examine les approches possibles pour mettre en place une initiative pour une plateforme publique de données relatives à la nature afin d’améliorer la disponibilité, la cohérence et l’accessibilité des données sur l’état de conservation de la nature à l’intention des États, des entreprises et des acteurs du monde de la finance et de la société civile.
    • le réseau des banques centrales et des autorités de supervision pour le verdissement du système financier continue de fournir des recommandations sur tous les aspects du financement de l’action climatique et environnementale. Il met au point et étend ses scénarios climatiques, notamment à court terme, qui sont devenus un outil important pour le secteur financier. Il

      prépare également ses premiers scénarios sur [l’état de conservation de] la nature, qui permettront au secteur financier d’évaluer son incidence sur la nature et ses dépendances vis-à-vis de celle-ci. Ce réseau favorise également le renforcement des capacités, contribue à accroître le financement de l’atténuation des actions d’atténuation et d’adaptation face aux changements climatiques grâce à son manuel à paraître sur les financements mixtes, et oriente les réflexions des enceintes internationales sur les plans de transition ;

    • En juin 2023, le Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité publiera ses premières normes faisant partie du référentiel mondial des normes d’information sur la durabilité destiné aux marchés financiers ; ces normes sont indispensables pour démultiplier les efforts des initiatives volontaires pour l’absence d’émissions nettes et de l’équipe spéciale des informations financières ayant trait au climat. Selon le Conseil des normes d'informations financières du Nigéria (Financial Reporting Council of Nigeria), le Conseil des normes internationales d’information sur la durabilité devrait accorder une attention particulière aux besoins des économies émergentes et en développement pour veiller à ce que les juridictions concernées adoptent bien ces normes. Le soutien apporté devrait porter sur un large éventail de domaines allant du renforcement des capacités à l’assistance technique en passant par les activités de plaidoyer, les incitations spéciales pour ceux qui adoptent rapidement les normes et des conseils stratégiques.
    • Le rapport du Groupe d’experts de haut niveau sur les engagements de zéro émission nette des entités non étatiques énonce clairement que des données accessibles, cohérentes et de qualité sont essentielles pour le suivi des engagements des plans de transition et pour que les cadres et normes volontaires sur l’absence d’émissions nettes deviennent contraignants.
    • À la COP27, l’Alliance financière de Glasgow pour l’absence d’émissions nettes a fourni un cadre pour la planification des transitions vers zéro émission nette qui est utilisé par les principales institutions financières. Cela encouragera une plus grande transparence en matière de plans et de données sur la transition de la part des établissements financiers et des entreprises, conformément aux objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal.

    Cette approche globale constitue une feuille de route commune mondiale dans la perspective de la COP28 et au-delà. Elle est complémentaire au rôle que peut jouer le G20 pour établir des lignes directrices claires et pertinentes à l’échelle mondiale afin de financer la transition.

    Parallèlement aux tables rondes une trentaine d’évènements se tiendront dans des formats également hybrides autour des principaux objectifs du développement durable.
    20h00 - 22h00
    Dîner de travail des Chefs d'Etat et de gouvernement

    Vendredi 23 juin

    8h30 - 9h10
    Prologue : le consensus de Paris, quelles pistes pour les prochains mois ?
  • Laurence Tubiana, de l'European Climate Foundation : mot d’introduction
  • Une question à Ngozi Okonjo-Iweala, Directrice Générale de l’OMC : quelles conséquences pour l’agenda commerce ?
  • Une question à Alvario Lario, Président du FIDA : quels impacts pour un fonds comme le FIDA ?
  • Une question à Rajiv Shah, Président de la Fondation Rockefeller : quel rôle pour les philanthropes ?
  • Une question à Matthias Cormann, Secrétaire Général de l’OCDE : quelles pistes de travail pour l’OCDE ?
  • Une question à Christine Lagarde, Présidente de la Banque Centrale Européenne : quel rôle pour les banques centrales ?
  • Une question à Sultan Al-Jaber, Président de la COP28 : quelles leçons en vue de la COP28 ?
  • 9h15 - 12h30
    Cérémonie de clôture
  • Accueil protocolaire et photo de famille
  • Présentation des conclusions des tables rondes
  • Dialogue de haut niveau
  • Point de presse
  • Evénements annexes

    Evénements annexes

    Before the COVID-19 pandemic, the World Health Organization (WHO) estimated that an additional US$134 billion a year was needed to be spent in low- and low-and-middle-income countries to reach the health-related Sustainable Development Goals, an amount predicted to rise to US$371 billion by 2030. With the disruption to health services provoked by the pandemic, this gap grew even larger - with many countries already facing the pressure of indebtedness, conflict, and climate change. At the core of the much welcome debate around a New Global Financing Pact lies the challenge of providing health and wellbeing for all. But to do that, the world urgently needs a more coordinated financing approach, to bridge the gap between health systems investment needs and the challenge of limited domestic funding in Low Income Countries (LICs) and many Middle Income Countries (MICs). Establishing effective financing arrangements is critical for the development of high-impact, equitable, people-centered primary health care services. This will be the topic of the High-level roundtable on innovative finance to accelerate investment in Primary Health Care and health systems resilience. This side event will gather the perspectives of regional partners, heads of governments and policymakers, alongside the leaders some of the world’s Multilateral Banks, to renew their commitment to the sector and to launch a coordinated approach to financing for health in support of low- and low-middle income countries. To turn this commitment into action, the African Development Bank, the European Investment Bank and the Islamic Development Bank are launching a new Health Impact Investment Platform with the World Health Organization. Through the Platform, the founding partners aim to make available financing for Primary Health Care and health systems resilience investments in LMICs.

    Speakers include:

    • Prime Minister Mia Amor Mottley, Barbados
    • Prime Minister Edouard Ngirente, Rwanda
    • Moussa Faki, Chairperson Commission of the African Union
    • Francois Braun, Minister of Social Affairs and Heath, France
    • Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Director-General, World Health Organization
    • Werner Hoyer, President, European Investment Bank
    • Muhammad Al Jasser, President, the Islamic Development Bank
    • Akinwumi Adesina, President, African Development Bank
    • Ilan Goldfajn, President, Inter-American Development Bank
    • Dilma Vana Rousseff, President, New Development Bank
    • Carlo Monticelli, Governor, Council of Europe Development Bank
    • Jin Liqun, President Asian Infrastructure Investment Bank
    • Jutta Urpilainen, International Partnerships Commissioner, European

    Contact for more information:

    EIB: Antonie Kerwien, a.kerwien@eib.org, +352 691 289 790

    WHO: Paul Garwood, garwoodp@who.int, +41796037294

    Les événements thématiques et labéllisés

    Au total, plus de 80 événements

    50 événements thématiques autour des enjeux du Sommet qui se tiendront au Palais Brongniart, à l’OCDE et à l’Unesco.

    22 juin de 18h à 19h au Palais Brongniart - NEF - Special Finance in Common Event: “Leveraging Public Development Banks’ Investments for the SDGs” FiCS

    23 juin de 8h à 9h au Palais Brongniart - Salle des Colognes

    Evénement spécial co-organisé par l'OMS et la BEI : Innovative finance to accelerate investment in primary health care and resilient health systems: the Health Impact Investment Platform (HIIP) (sur invitation uniquement)

    En marge du programme officiel, déjà 30 événements labellisés seront également organisés.

    22 et 23 juin, colloque au Collège de France, co-organisé par Jameel Poverty Action Lab (J-PAL) et Community Jameel, avec un discours inaugurale d’Esther Duflo : « Lutter contre la pauvreté : de la science aux politiques publiques »

    Lien de l'événement

    22 juin, concert gratuit organisé par Global Citizen, power our planet.

    Lien de l'événement

    Emmanuel MACRON

    Emmanuel Macron est le huitième Président de la Vème République française.

    Fondateur du mouvement "En Marche !" , créé le 6 avril 2016, il l'a dirigé jusqu'à sa première victoire à l'élection présidentielle, le 7 mai 2017.

    Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron est réélu Président de la République.

    Né en décembre 1977 à Amiens, dans la Somme, Emmanuel Macron a étudié la philosophie avant d'intégrer l'Ecole Nationale d'Administration (ENA), dont il a été diplômé en 2004.

    Emmanuel Macron a alors intégré l'Inspection Générale des Finances (IGF) où il a travaillé quatre ans avant de rejoindre le secteur bancaire.

    Il est devenu, en 2012, secrétaire général adjoint de la Présidence de la République. Il a quitté ses fonctions en juillet 2014 avant de devenir ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique d'août 2014 à août 2016.

    Mia MOTTLEY

    The Honourable Mia Amor Mottley, S.C., M.P., became Barbados' eighth and first female Prime Minister on May 25, 2018.

    Ms. Mottley was elected to the Parliament of Barbados in September 1994 as part of the new Barbados Labour Party Government.

    Prior to that, she served as one of two Opposition Senators between 1991 and 1994. One of the youngest persons ever to be assigned a ministerial portfolio, Ms. Mottley was appointed Minister of Education, Youth Affairs and Culture from 1994 to 2001.

    She later served as Attorney General and Deputy Prime Minister of Barbados from 2001 to 2008 and was the first female to hold that position.

    Ms. Mottley is an Attorney-at-law with a degree from the London School of Economics, specialising in advocacy. She is also a Barrister of the Bar of England and Wales.

    In 2002, she became a member of the Local Privy Council. She was also admitted to the Inner Bar, becoming the youngest ever Queens Counsel in Barbados.

    António GUTERRES

    António Guterres, le neuvième Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, a pris ses fonctions le 1er janvier 2017.

    Ayant été témoin de la souffrance des êtres humains les plus vulnérables de la planète, des camps de réfugiés aux zones de guerre, le Secrétaire général est résolu à mettre la dignité humaine au cœur de son action. Dans une période de défis mondiaux sans précédent, il s'est appuyé sur son engagement envers la Charte des Nations Unies pour mobiliser le monde et lancer des actions pour répondre à la pandémie de COVID-19, faire face à l'urgence climatique, faire progresser l'égalité des sexes et réaliser des réformes ambitieuses au XXIe siècle pour renforcer les efforts cruciaux entrepris par l'Organisation pour assurer la paix, le développement durable, les droits de l'homme et l'aide humanitaire.

    Avant sa nomination, M. Guterres a été Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés de juin 2005 à décembre 2015. Son mandat à la tête de l'un des principaux organismes humanitaires du monde a été marqué par les vagues de déplacement sans précédent de ces dernières décennies. Les conflits en Syrie et en Iraq et les crises qui secouent le Soudan du Sud, la République centrafricaine et le Yémen ont obligé le HCR à multiplier ses activités alors que le nombre de déplacés ayant fui les conflits ou les persécutions passait de 38 millions en 2005 à plus de 60 millions en 2015.

    Avant de travailler au HCR, M. Guterres a passé plus d'une vingtaine d'années au service de l'État et dans la fonction publique. Il a été Premier Ministre du Portugal de 1995 à 2002, période au cours de laquelle il a joué un rôle de premier plan dans l'action internationale engagée pour mettre fin à la crise du Timor Leste.

    Au début de l'année 2000, en sa qualité de Président du Conseil européen, il a dirigé la procédure d'adoption de la Stratégie de Lisbonne pour la croissance et l'emploi et coprésidé le premier sommet Union européenne-Afrique. De 1991 à 2002, il a été membre du Conseil d'État portugais.

    En 1976, M. Guterres a été élu au Parlement portugais, où il a siégé pendant 17 ans. Au cours de cette période, il a présidé la Commission parlementaire de l'économie, des finances et de la planification, puis la Commission parlementaire de l'administration territoriale, des municipalités et de l'environnement. Il a également été chef du groupe parlementaire de son parti.

    De 1981 à 1983, M. Guterres a été membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, où il a présidé la Commission des migrations, des réfugiés et de la démographie.

    Pendant de nombreuses années, M. Guterres a été un membre actif de l'Internationale socialiste, une alliance mondiale de partis politiques sociodémocrates. Il en a été le vice-président de 1992 à 1999, période à laquelle il a coprésidé le Comité Afrique et, plus tard, le Comité Développement. De 1999 à mi-2005, il a présidé l'Internationale socialiste. Il a en outre fondé le Conseil portugais pour les réfugiés et l'Association de défense des consommateurs portugais DECO et présidé, au début des années 70, le Centro de Acção Social Universitário, une association mettant en place des projets de développement social dans les quartiers pauvres de Lisbonne.

    M. Guterres est membre du Club de Madrid, une alliance démocratique réunissant d'anciens chefs d'État et de gouvernement du monde entier.

    M. Guterres est né à Lisbonne en 1949. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'Instituto Superior Técnico. Il parle couramment le portugais, l'anglais, le français et l'espagnol. Il est marié à Catarina de Almeida Vaz Pinto et a deux enfants, un beau-fils et trois petits-enfants.

    L'Assemblée générale des Nations Unies adopte par acclamation le 13 octobre 2016 une résolution nommant António Guterres du Portugal au poste de Secrétaire général, pour un mandant de cinq ans, à compter du 1er janvier 2017.

    Ursula VON DER LEYEN

    Membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU, conservateurs) en Allemagne, Ursula von der Leyen a été ministre fédérale de la Famille, du Travail puis de la Défense de 2005 à 2019. Elle préside la Commission européenne depuis le 1er décembre 2019.

    Charles Michel

    Président du conseil Européen

    Olaf SCHOLZ

    Chancelier fédéral d'Allemagne

    Azali ASSOUMANI

    AZALI Assoumani est né le 31 décembre 1959 à Mitsoudjé, Grande Comore.

    Après l’obtention de son baccalauréat en 1977, il entre à l’Académie militaire royale de Meknès au Maroc, d’où il sort en 1981 avec un Brevet de parachutiste.

    De retour aux Comores il gravit les échelons au sein des forces armées comoriennes; de Chef de Section au Centre d’Instruction de Voidjou (1981-1983) à Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale de Développement (1998-1999).

    En 1999 Il dirige l’interposition de l’armée pour éviter la guerre civile en pleine crise séparatiste de l’île d’Anjouan.

    Devenu Chef de l’Etat, il initie un processus de réconciliation nationale qui par les assises de Fomboni donnera naissance à une nouvelle constitution qu’il fait adopter en 2001. Cette dernière fait passer la République Fédérale Islamique des Comores à l’Union des Comores, en accordant une large autonomie aux îles.

    Dans le cadre des élections d’avril 2002, Azali Assoumani démissionne pour briguer la présidence, élections qu’il rapporte avec 75% des voix.

    Il devient le premier président de l’Union des Comores de 2002 à 2006. Pendant son mandat, il mène le pays à renouer avec le FMI et la Banque Mondiale, et engage des projets d’envergure tel l’ouverture de l’Université des Comores.

    Le 26 Mai 2016, il devient à nouveau Président de l’Union des Comores.

    Il exerce également la présidence de l'Union africaine depuis le 18 février 2023, pour une année.

    Ali BONGO ONDIMBA

    Président du Gabon.

    Hakainde HICHILEMA

    Président de la République de Zambie

    Ranil WICKREMESINGHE

    Président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka

    Macky SALL

    Président de la république du Sénégal

    William Samoei RUTO

    Président de la république du Kenya

    Mafalda DUARTE

    Executive Director of the GCF & CEO of Climate Investment Funds

    Kristalina GEORGIEVA

    Kristalina Georgieva a été nommée au poste de directrice générale du FMI le 25 septembre 2019. Elle a pris ses fonctions le 1er octobre 2019.

    Avant d'arriver au FMI, Mme Georgieva a été directrice générale de la Banque mondiale de janvier 2017 à septembre 2019, et a assuré pendant trois mois la présidence par intérim du Groupe de la Banque mondiale.

    Auparavant, Mme Georgieva a contribué à façonner le programme de travail de l'Union européenne. En tant que vice-présidente de la Commission européenne chargée du budget et des ressources humaines, elle était responsable du budget de 161 milliards d'euros (175 milliards de dollars) de l'Union européenne, ainsi que des 33 000 agents de la Commission. À ce poste, elle a activement participé aux efforts visant à régler la crise de la dette de la zone euro, puis la crise migratoire de 2015. Elle a également été commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l'aide humanitaire et de la réponse aux crises, gérant à ce titre un des plus importants budgets d'aide humanitaire au monde.

    Avant son passage à la Commission européenne, Mme Georgieva avait travaillé pendant 17 ans à la Banque mondiale, où elle s'était hissée en 2008 au poste de vice-présidente et secrétaire, assurant ainsi la liaison entre la haute direction, le conseil des administrateurs et les pays actionnaires du Groupe de la Banque mondiale.

    Elle avait auparavant occupé d'autres hautes fonctions à la Banque : directrice du développement durable ; directrice pour la Fédération de Russie, à Moscou ; directrice de l'environnement ; et directrice de l'environnement et du développement social pour la région Asie de l'Est et Pacifique. Son arrivée à la Banque mondiale, en tant qu'économiste spécialiste de l'environnement, remontait à 1993.

    Mme Georgieva est membre de nombreuses commissions internationales : elle copréside la Global Commission on Adaptation (« commission mondiale sur l'adaptation ») ainsi que le groupe de haut niveau des Nations Unies sur le financement humanitaire. Elle a à son actif plus d'une centaine de publications sur des thématiques environnementales et économiques, dont des manuels de macro et microéconomie.

    Née à Sofia (Bulgarie) en 1953, Mme Georgieva est titulaire d'un doctorat en sciences économiques et d'une maîtrise en économie politique et sociologie de l'Université d'économie nationale et mondiale de Sofia, où elle a été professeure agrégée de 1977 à 1993. Au cours de sa carrière académique, elle a été professeure invitée à la London School of Economics et au Massachusetts Institute of Technology.

    En 2010, elle a été élue « Européenne de l'année » et « commissaire de l'année » par European Voice pour le leadership dont elle a fait preuve dans l'action humanitaire de l'Union européenne face aux crises.

    Ajay BANGA

    Le 2 juin 2023, Ajay Banga entamera un mandat de cinq ans en tant que président du Groupe de la Banque mondiale.

    Jusqu’à tout récemment, Ajay Banga était vice-président de General Atlantic. Il avait auparavant occupé le poste de président-directeur général de Mastercard, organisation d’envergure mondiale comptant près de 24 000 employés qui, sous sa direction, a établi le Center for Inclusive Growth dans le but de promouvoir une croissance économique équitable et durable et l’inclusion financière dans le monde entier. Il était également président honoraire de la Chambre de commerce internationale, qu’il a dirigée de 2020 à 2022, et membre du Conseil consultatif du fonds d’investissement climatique de General Atlantic, BeyondNetZero, depuis sa création en 2021. Il a aussi été coprésident du Partnership for Central America, coalition d’organisations privées visant à améliorer les perspectives économiques des populations défavorisées d’El Salvador, du Guatemala et du Honduras. Il avait antérieurement siégé aux conseils d’administration de la Croix-Rouge américaine, de Kraft Foods et de Dow Inc.

    M. Banga est le cofondateur du Cyber Readiness Institute et a été vice-président de l’Economic Club of New York. Récipiendaire de la médaille de la Foreign Policy Association en 2012, il s’est vu décerner en 2016 la décoration Padma Shri par le président de l’Inde et a reçu plusieurs autres distinctions : Ellis Island Medal of Honor et Global Leadership Award du Business Council for International Understanding en 2019, ainsi que Public Service Star (Distinguished Friends of Singapore) en 2021.

    Mathias CORMANN

    Mathias Cormann est le sixième Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
    Son mandat de 5 ans a débuté le 1er juin 2021.

    Avant d’être nommé au poste de Secrétaire général de l’OCDE, Mathias était ministre des Finances d’Australie, chef de la majorité au Sénat, et sénateur de l’Australie occidentale.

    Dans l’exercice de ces fonctions, il a ardemment défendu les bienfaits de l’ouverture des marchés, du libre-échange, ainsi que l’importance d’un système commercial mondial fondé sur les règles.

    Mathias est né et a grandi dans la région germanophone de la Belgique.
    Il a émigré en Australie en 1996, attiré par la qualité de vie et les opportunités qu’offre l’Australie occidentale.

    Avant de s’installer à Perth, Mathias a obtenu un diplôme de droit à l’Université catholique de Louvain, en région flamande, après avoir étudié à l’Université de Namur, ainsi qu’à l’Université d’East Anglia, dans le cadre du programme européen d’échanges universitaires Erasmus.

    Entre 1997 et 2003, Mathias a été directeur de Cabinet et conseiller auprès de plusieurs ministres d’État et ministres fédéraux en Australie, ainsi qu’auprès du Premier ministre de l’Australie occidentale.
    Entre 2003 et 2007, il a occupé divers postes de haut rang au sein de la grande compagnie australienne d’assurance maladie HBF.
    En 2001, il a réalisé un rêve d’enfant en obtenant sa licence de pilote privé.

    Mathias a grandi dans un environnement germanophone, et a obtenu un diplôme de droit après avoir suivi des études en français, en flamand et en anglais.
    Il est marié à Hayley, avocate à Perth, avec qui il a deux petites filles, Isabelle et Charlotte.

    Vanessa NAKATE

    Ambassadrice de bonne volonté pour l'ONU.

    Melinda FRENCH GATES

    Melinda French Gates is a philanthropist, businesswoman, and global advocate for women and girls. As co-chair of the foundation, she shapes and approves the organization’s strategies and overall direction, reviews results, and works with grantees and partners to further the foundation’s goal of improving equity in the United States and around the world.

    Through her work at the foundation over more than two decades, Melinda has seen firsthand that empowering women and girls can transform the health and prosperity of families, communities, and societies. Her work has led her to focus increasingly on gender equity as a lever for change. In 2015, Melinda founded Pivotal Ventures, a company working to accelerate the pace of social progress in the United States.

    Melinda is the author of the bestselling book The Moment of Lift, in which she introduces readers to the inspiring women she has met during her work and travels around the world and shares her own journey to becoming an advocate for women and girls.

    The second of four children, Melinda grew up in Dallas, Texas. She earned a bachelor’s degree in computer science and economics and an MBA, both from Duke University. She spent the first decade of her career developing multimedia products at Microsoft before leaving the company to focus on her family and philanthropic work.

    She has three children—Jenn, Rory, and Phoebe—and lives in Seattle, Washington.

    Rajiv SHAH

    Dr. Shah serves as President of The Rockefeller Foundation, a global institution with a mission to promote the well-being of humanity around the world. The Foundation applies data, science, and innovation to improve health for women and children, create nutritious and sustainable food systems, end energy poverty for more than a billion people worldwide, and enable meaningful economic mobility in the United States and around the world.

    In 2009, he was appointed USAID Administrator by President Obama and unanimously confirmed by the U.S. Senate. Dr. Shah reshaped the $20 billion agency’s operations in more than 70 countries around the world by elevating the role of innovation, creating high-impact public-private partnerships, and focusing U.S. investments to deliver stronger results. Shah secured bipartisan support that included the passage of two significant laws – the Global Food Security Act and the Electrify Africa Act. He led the U.S. response to the Haiti earthquake and the West African Ebola pandemic, served on the National Security Council, and elevated the role of development as part of our nation’s foreign policy. Prior to his appointment at USAID, Shah served as Chief Scientist and Undersecretary for Research, Education, and Economics at the United States Department of Agriculture where he created the National Institute for Food and Agriculture.

    In October 2023, Dr. Shah will publish Big Bets: How Large-Scale Change Really Happens with Simon & Schuster’s Simon Element imprint. In the book, Dr. Shah will share a dynamic new model for realizing transformative change, inspired by his own work and that of The Foundation on some of the biggest humanitarian efforts of the 21st century.

    He has received several honorary degrees, the Secretary of State’s Distinguished Service Award, and the U.S. Global Leadership Award.

    Shah founded Latitude Capital, a private equity firm focused on power and infrastructure projects in Africa and Asia and served as a Distinguished Fellow in Residence at Georgetown University. Previously, he served at the Bill & Melinda Gates Foundation, where he created the International Financing Facility for Immunization which helped reshape the global vaccine industry and save millions of lives.

    Raised outside of Detroit, Michigan, Dr. Shah is a graduate of the University of Michigan, the University of Pennsylvania School of Medicine, and the Wharton School of Business. He has received several honorary degrees, the Secretary of State’s Distinguished Service Award, and the U.S. Global Leadership Award. He is married to Shivam Mallick Shah and they have three children.

    Mark MALLOCH-BROWN

    Mark Malloch-Brown is president of the Open Society Foundations, the world’s largest private funder of independent groups working for justice, democratic governance, and human rights.

    He has worked to advance human rights, justice, and development for more than four decades in a variety of roles: with the United Nations, the World Bank, and as a British government minister, as well as with a range of civil society groups and business.

    At the United Nations, Malloch-Brown spearheaded the global promotion of the UN Millennium Development Goals as head of the United Nations Development Programme (UNDP) from 1999 to 2005, under the then UN Secretary General, Kofi Annan. At the UNDP, and previously as head of external affairs at the World Bank, Malloch-Brown led reform efforts that were widely seen as increasing the impact of both organizations.

    He later served as Kofi Annan’s chief of staff, and then as UN Deputy Secretary General, before joining the British government of Prime Minister Gordon Brown, as minister responsible for Africa and Asia from 2007 to 2009.

    Malloch-Brown rejoined Open Society’s Global Board in 2009, reflecting a close friendship with George Soros that developed in the early 1990s when he was working as a political consultant in Latin America and later over relief efforts in Bosnia. In 1995, Soros backed Malloch-Brown and others’ idea of launching the International Crisis Group, an NGO focused on preventing and averting violent conflict, in response to the horrors seen in Rwanda, Somalia, and the former Yugoslavia.

    More recently, he chaired Best for Britain, a group that makes the case for Britain’s engagement with the European Union, and has among others led the boards of the Royal Africa Society, the UN Foundation, and the Business Commission for Sustainable Development.

    Malloch-Brown was knighted for his contribution to international affairs and is currently on leave from the British House of Lords. Malloch-Brown is a Distinguished Practitioner at Oxford University’s Blavatnik School of Government, an adjunct fellow at Chatham House’s Queen Elizabeth Program, and has been a visiting distinguished fellow at the Yale Center for the Study of Globalization.

    Kate HAMPTON

    Kate became CEO of the Children’s Investment Fund Foundation in March 2016, having run CIFF’s Climate Change team since 2009.

    Kate sits on the board of WeProtect and is chair of the European Climate Foundation. Current advisory roles include to the Observer Research Foundation (India), the China Council for International Cooperation on Environment and Development, the Africa Climate Action Summit (Kenya), and the COP28 Advisory Commitee. She has been featured in the top 100 Profiles of Paris, a collection of stories from the key people who created the Paris Agreement.

    Kate’s career spans roles in government, finance, consulting, think tanks and NGOs, including working for Climate Change Capital, where she was Head of Policy.  She has also advised policy makers in several roles, including as Senior Policy Advisor for the United Kingdom’s G8 and EU presidencies in 2005. In 2021 Kate was a Friend of COP26 and advised the UK Presidency of COP26.

    In June 2022 Kate was awarded an OBE in The Queen’s Platinum Jubilee Birthday Honours List for services to tackling climate change and supporting the UK Presidency of COP26.

    She holds a BSc from the London School of Economics and a Masters in Public Policy from the Harvard Kennedy School.

    Kate lives in London with her family.

    Le Prince Rahim AGA KHAN

    Président du comité éxécutif de la Aga Khan Agency for Microfinance

    Mo IBRAHIM

    Dr Mo Ibrahim is the Founder and Chair of the Mo Ibrahim Foundation, which he established in 2006 to support good governance and exceptional leadership on the African continent.

    Sudanese-born, Dr Ibrahim has a distinguished business career. In 1989 he founded Mobile Systems International (MSI), a world leading cellular consulting and software provider, and in 1998, Celtel International, one of Africa’s leading mobile telephone companies which pioneered mobile services in Africa.

    Dr Ibrahim is also Founding Chairman of Satya Capital Limited, a private investment firm primarily focused on Africa.

    Dr Ibrahim has received numerous honorary degrees and fellowships from a range of prestigious academic institutions including University of Birmingham, Bradford University, De Montfort University - Leicester, Imperial College - London, London Business School, Oxford University, Royal Academy of Engineering, SOAS - University of London, University of Pennsylvania and Lancaster University.

    Dr Ibrahim is also the recipient of a number of awards including The GSM Association’s Chairman’s Award for Lifetime Achievement (2007), The Economist Innovation Award for Social & Economic Innovation (2007), BNP Paribas Prize for Philanthropy (2008), Oslo Business for Peace Award (2009), Raymond Georis Prize for Innovative Philanthropy in Europe (2010), Clinton Global Citizen Award (2010), the Millenium Excellence Award for Actions in Africa (2012), the David Rockefeller Bridging Leadership Award (2012), the Africare Leadership Award (2013), the Kiel Institute Global Economy Prize (June 2013), the Eisenhower Medal for Distinguished Leadership and Service (May 2014), the Foreign Policy Association Medal (June 2014), International Republican Institute (US) Freedom Award (2015), Danish CSR Honor Prize (2015), David Rockefeller Bridging Leadership Award (2017).

    Dr Ibrahim is the Co-founder and Co-chair of the Africa Europe Foundation, which was launched in 2020 to reset and bolster Africa-Europe relations.

    Mohamed OULD EL-GHAZOUANI

    Président de la Mauritanie.

    Denis SASSOU NGUESSO

    Président de la république du Congo.

    Amélie de Montchalin

    Amélie de Montchalin est la Représentante permanente de la France auprès de l'OCDE.

    Économiste de formation, elle a travaillé sur l'inflation, le financement de l'économie et la gestion des risques systémiques lors de la crise de la zone euro chez Exane BNP Paribas et au sein de la direction du groupe AXA en tant que directrice de la prospective et des politiques publiques.

    Elle a contribué activement aux travaux sur le financement de la transition écologique par les investisseurs privés en 2015-2016, notamment au sein de la Task Force on Climate Financial Disclosure (TCFD) et du Groupe d'experts de haut niveau sur la finance durable de la Commission européenne.

    En 2017, elle est élue députée de l'Essonne.

    En mars 2019, elle rejoint le gouvernement français en tant que ministre déléguée aux Affaires européennes, puis devient ministre de la Fonction publique en juillet 2020 et ministre de l'Environnement en mai 2022.

    Amar Bhattacharya

    Amar Bhattacharya est Senior Fellow au Global Economy and Development Program de la Brookings Institution, professeur invité à la London School of Economics et co-directeur de l’initiative Sustainable Growth and Finance de la Commission Mondiale sur l’Economie et le Climat.

    Il a co-dirigé le Groupe d'experts indépendants sur le financement de la lutte contre le changement climatique, mandaté par le secrétaire général des Nations unies.

    D'avril 2007 à septembre 2014, il a été directeur du Groupe des 24, un groupe intergouvernemental de ministres des finances et de gouverneurs de banques centrales de pays en développement.

    Avant de prendre ses fonctions au sein du G24, M. Bhattacharya a mené une longue carrière à la Banque mondiale.

    Arunabha GHOSH

    Le Docteur Arunabha Ghosh est un expert en politiques publiques, auteur et chroniqueur.

    Il est le fondateur du Conseil de l'énergie, de l'environnement et de l'eau (CEEW).

    Il a joué un rôle déterminant dans la création de l'Alliance solaire internationale et a été membre fondateur du conseil d'administration du Clean Energy Access Network.

    Il a précédemment travaillé à Princeton, Oxford, au PNUD et à l'OMC.

    Arunabha fait actuellement partie du groupe consultatif du gouvernement indien sur le volet financier du G20 et conseille le volet Sherpa pour la présidence indienne du G20 en 2022-23.

    M. Ghosh est aussi vice-président du Comité des politiques de développement des Nations unies et a été nommé coprésident du groupe de travail du T20 sur le climat et l'énergie pour les présidences du G20 menées par l'Indonésie en 2022 et l'Inde en 2023.

    Brad SETSER

    Brad Setser, Senior fellow au Council for Foreign Relations (CFR), est un économiste américain et un blogueur qui écrit sur la restructuration de la dette et la balance mondiale des paiements.

    Ancien économiste au département du Trésor des États-Unis, il a travaillé au Roubini Global Economics Monitor, aux côtés de Nouriel Roubini, avec qui il a coécrit le livre "Bailouts or Bail-ins".

    M. Setser est ensuite devenu membre du Council of Foreign Relations (CFR), où il est notamment l'auteur du blog "Follow the Money", qui traite des déséquilibres économiques mondiaux.

    En 2011, il a rejoint le département du Trésor des États-Unis, où il a occupé le poste de secrétaire adjoint à l'analyse économique internationale.

    Carlos LOPES

    Le professeur Carlos Lopes possède une vaste expérience dans le monde universitaire, les organisations internationales et les fonctions de conseiller.

    Il est actuellement professeur à la Nelson Mandela School of Public Governance de l'université du Cap et professeur affilié à Sciences Po à Paris.

    Il est également membre associé de Chatham House à Londres.

    Tout au long de sa carrière, le professeur Lopes a été associé à divers conseils et commissions de haut niveau qui s'attaquent à des problèmes mondiaux cruciaux, notamment la Commission mondiale sur l'économie et le climat, la Commission mondiale pour l'avenir du travail, la Commission mondiale sur la géopolitique de la transformation énergétique et la Commission sur les flux financiers illicites en provenance d'Afrique.

    De 2012 à 2016, il a été secrétaire général adjoint des Nations unies et secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique.

    Avant cela, il a travaillé comme sous-secrétaire général des Nations unies et directeur politique du secrétaire général Kofi Annan.

    En 2017, le professeur Lopes a été nommé membre de l'équipe de réforme de l'Union africaine dirigée par le président Paul Kagame et, en 2018, il a assumé le rôle de haut représentant de l'Union africaine pour les partenariats avec l'Europe.

    Christian GOLLIER

    Christian Gollier est un économiste français, auteur de plusieurs livres et articles.

    A l'origine de la Toulouse School of Economics avec Jean Tirole en 2007, il en est le directeur depuis 2009 (avec une interruption en 2015-2016).

    Les recherches de Christian Gollier s'étendent des domaines de l'économie de l'incertain à l'économie de l'environnement en passant par la finance, la consommation, l'assurance et l'analyse des coûts-bénéfices, avec un intérêt particulier pour les effets durables à long terme.

    Christian Gollier est aussi l'un des auteurs des 4ème et 5ème rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC, 2007 et 2013).

    En outre, il conseille régulièrement plusieurs gouvernements sur leur politique d’évaluation des investissements publics.

    Il est président de l’EAERE, l’association européenne des économistes de l’environnement.

    Hafez GHANEM

    Hafez Ghanem - titulaire d'un doctorat en économie de l'Université de Californie, Davis - est un expert en développement qui compte un grand nombre de publications universitaires et plus de quarante ans d'expérience dans l'analyse des politiques, la formulation et la supervision de projets et la gestion d'institutions multinationales.

    Il a travaillé et vécu en Afrique, en Europe et en Asie centrale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, ainsi qu'en Asie.

    Il est membre éminent de l'École d'économie de Paris, Senior Fellow au Policy Center for the New South à Rabat, Research Fellow à l'Economic Research Forum au Caire, et Senior Fellow non-résident à la Brookings Institution à Washington DC.

    Entre 2015 et 2022, il a été vice-président de la Banque mondiale, d'abord responsable du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, puis de l'Afrique subsaharienne et enfin de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe.

    À ce dernier titre, il était chargé d'élaborer et de mettre en œuvre la stratégie de la Banque mondiale dans la région, y compris un programme de prêt annuel de près de 20 milliards de dollars et un important volume de travaux analytiques et de documents de politique générale.

    De 2012 à 2015, il a été Senior Fellow au sein du programme Global Economy and Development de la Brookings Institution. Ses recherches se sont concentrées sur les pays arabes en transition : Égypte, Jordanie, Libye, Maroc, Tunisie et Yémen.

    Entre 2007 et 2012, il a travaillé à l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en tant que sous-directeur général responsable du département du développement économique et social.

    Ce département, qui compte plus de 300 employés du monde entier, est responsable du travail analytique de la FAO sur l'économie agricole et la sécurité alimentaire, le commerce et les marchés, la parité hommes-femmes et l'équité, ainsi que les statistiques.

    Avant de rejoindre la FAO, il a passé vingt-quatre ans au sein du personnel de la Banque mondiale, où il a commencé en tant que chercheur économiste, puis économiste en chef en Afrique de l'Ouest et, plus tard, en Asie du Sud.

    En 1995, il est parti pour l'Europe et l'Asie centrale où il a été chef de secteur pour l'économie publique et la politique commerciale.

    En 2000, il retourne en Afrique en tant que directeur national pour Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles.

    Entre 2004 et 2007, il a été directeur national pour le Nigeria. Il parle couramment l'arabe, l'anglais et le français, et possède des notions d'italien et de russe.

    Izabella TEIXEIRA

    Dr. Izabella Teixeira a été Ministre de l'Environnement du Brésil de 2010 à 2016.

    De 2008 à 2010, elle a été Vice-ministre de l'Environnement.

    À l'invitation du secrétaire général des Nations unies, elle a été membre du groupe d'experts de haut niveau sur la soutenabilité mondiale.

    Elle a également été l'une des responsables de la Conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20 en 2012.

    Après Rio+20, elle a de nouveau été nommée par le secrétaire général des Nations unies en tant que membre du Groupe de haut niveau sur le programme de développement pour l'après-2015.

    En 2015, Mme Teixeira a été chef de la délégation brésilienne pour les négociations de l'Accord de Paris de la convention des Nations unies sur le changement climatique.

    Aujourd'hui, elle est coprésidente du Groupe international d'experts sur les ressources (IRP/PNUE-ONU), membre du conseil d'administration UN DESA, Senior Fellow de l'Institut Arapyaú et chargée de l'environnement et du changement climatique au Centre brésilien de relations internationales (CEBRI).

    Laurence TUBIANA

    Laurence Tubiana est Présidente et Directrice Exécutive de la Fondation européenne pour le climat (ECF) et professeur à Sciences Po Paris.

    Elle a précédemment présidé le conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) ainsi que le conseil d’administration de l’Expertise France.

    Avant de rejoindre la ECF, Laurence Tubiana était ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique et Représentante spéciale pour la COP 21, et de ce fait l’une des principales architectes de l’Accord de Paris.

    Suite à la COP 21 et durant COP 22, elle a été nommée Championne de haut niveau pour le climat de l’ONU.

    Laurence Tubiana dispose de nombreuses années d’expérience et d’expertise dans les domaines du changement climatique, de l’énergie, de l’agriculture et du développement durable, travaillant successivement au sein de gouvernements, d’institutions, de think tank et d’ONG.

    De 1997 à 2002, elle fut Conseillère principale pour l’environnement auprès du Premier ministre Lionel Jospin.

    Entre 2009 et 2010, elle créa et dirigea la Direction des Biens publics mondiaux au Ministère des Affaires Etrangères (MAE).

    En 2013, elle fut présidente du Conseil National du débat sur la transition énergétique.

    En 2002 elle fonda et dirigea, jusqu’en 2014, l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI).

    A la fin des années 80 et au début des années 90, elle fonda puis dirigea Solagral, une ONG spécialisée dans la sécurité alimentaire et la protection de l’environnement.

    Elle débuta sa carrière en tant que Directrice de Recherche pour l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA).

    Laurence Tubiana a également occupé plusieurs postes académiques et universitaires, notamment à Sciences Po et en tant que professeur de Relations Internationales à l’Université Columbia de New York.

    Elle est membre de nombreux conseils d’administration et comités scientifiques, dont le Comité Chinois pour l’Environnement et le Développement International (CCICED).

    Lionel ZINSOU

    Lionel Zinsou est un économiste et banquier d'affaires franco-béninois qui a été Premier ministre du Bénin de 2015 à 2016.

    Depuis juin 2017, il est président de Terra Nova, un think tank français de centre-gauche.

    Mr. Zinsou a été associé à la banque Rothschilds avant de rejoindre le fonds d'investissement PAI Partners en 2008.

    Il a également été conseiller spécial du président du Bénin, de 2006 à 2011, puis Premier ministre du Bénin en 2015 - 2016.

    Zinsou a aussi été candidat à l'élection présidentielle de 2016.

    Il est depuis 2017 fondateur et Managing Partner de SouthBridge, société de conseil financier et stratégique dédiée au continent africain.

    Nicholas STERN

    Nicholas Stern est docteur en économie à l'université d'Oxford, professeur à la London School of Economics et membre de la British Academy.

    Il est conseiller spécial en économie du développement et des changements climatiques et conseiller du gouvernement britannique pour l'économie des changements climatiques et du développement de 2003 à 2007.

    De 1994 à 1999 il a été chef économiste et conseiller spécial du président de la BERD, et de 2000 à 2003, chef économiste et vice-président de la Banque mondiale.

    Nicholas Stern a été chef du Service gouvernemental économique britannique.

    Il est l'auteur en 2006 d'un rapport de référence sur l'impact économique du réchauffement climatique.

    Pascal SAINT-AMANS

    Ancien directeur du Centre de politique et d'administration fiscales de l'OCDE, Pascal Saint-Amans a occupé différentes positions au sein du Ministère français des finances avant de rejoindre l'OCDE.

    A la direction de la législation fiscale, il a été successivement en charge du suivi des travaux de l'Union européenne en matière de fiscalité directe, puis en charge de la négociation des conventions fiscales bilatérales et des procédures amiables en matière fiscale.

    A ce titre, il a siégé au Groupe de travail n°1 du Comité des affaires fiscales en tant que représentant de la France avant d'en être élu président en 2005.

    Il était également membre du Comité d'experts en matière de coopération fiscale internationale des Nations Unies dont il a été rapporteur en 2006.

    Il a également été responsable du contentieux de la direction générale des impôts.

    Rabah AREZKI

    Rabah Arezki est ancien économiste en chef et vice-président de la Banque africaine de développement et ancien économiste en chef de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord de la Banque mondiale.

    Il est également l'ancien chef des marchandises et produits de base du Fonds monétaire international.

    Il est professeur et directeur de recherche au CNRS, CERDI, membre du groupe de travail de la chaire FERDI sur l'architecture internationale du financement du développement, et senior fellow à la FERDI et à la Harvard Kennedy School.

    Christine LAGARDE

    Présidente de la BCE

    Mohamed BAZOUM

    Président de la République du Niger

    Faure E GNASSINGBE

    Président de la République togolaise

    José RAMOS-HORTA

    Président de la République démocratique du Timor oriental

    Miguel DIAZ-CANEL BERMUDEZ

    Président de la République de Cuba

    Roumen RADEV

    Président de la République de Bulgarie

    Ariel Henry

    Premier Ministre de la République d'Haiti

    Prof. Jeffrey D. SACHS

    Le professeur Jeffrey D. Sachs est directeur du Centre pour le Développement Durable à l’Université Columbia, où il détient le rang de professeur d'université, le plus haut rang académique de l'université.

    Sachs a été directeur du « Earth Institute » de l'Université Columbia de 2002 à 2016.

    Il est président du Réseau des Solutions de Développement Durable (SDSN) des Nations Unies, coprésident du Conseil des ingénieurs pour la transition énergétique, académicien de l'Académie pontificale des sciences sociales du Vatican, Commissaire de la Commission des Nations Unies sur le haut débit pour le développement, Tan Sri Jeffrey Cheah Professeur émérite honoraire à l'Université Sunway et Défenseur des ODD pour le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres.

    De 2001 à 2018, Sachs a été conseiller spécial des secrétaires généraux des Nations Unies, Kofi Annan (2001-7), Ban Ki-moon (2008-16) et António Guterres (2017-18).

    Sachs est le lauréat 2022 du prix Tang pour le développement durable et a été corécipiendaire du prix Blue Planet 2015, le principal prix mondial pour le leadership environnemental.

    Il a été nommé à deux reprises parmi les 100 leaders mondiaux les plus influents du magazine Time.

    Site web personnel : https://www.jeffsachs.org/

    Patrice TALON

    Président de la République du Bénin

    Alvaro LARIO

    Président du FIDA

    Kaïs SAÏED

    Président de la République de Tunisie

    Robert MARDINI

    Robert Mardini is Director-General of the International Committee of the Red Cross (ICRC), a position he assumed in March 2020. As head of the ICRC’s executive body, he is responsible for steering the organisation’s global humanitarian activities in more than 100 countries, with over 20,000 staff members and a yearly budget of USD 2.6 billion.

    A master’s degree holder in civil engineering and hydraulics from the Swiss Federal Institute of Technology (EPFL) in Lausanne, Mardini began his ICRC career in 1997, coordinating programmes in Rwanda and Iraq before going on to lead the Water & Habitat unit.

    Since then he has held a variety of key positions in the organisation, notably Deputy Director-General (2010-2012), Regional Director for the Near & Middle East (2012-2018) and Permanent Observer to the United Nations and Head of Delegation in New York (2018-2020).

    In 2021, he was elected to the Swiss Academy of Engineering Sciences (SATW) in recognition of his ability to mobilise teams to provide effective emergency aid to victims of major armed conflicts.Mardini is a dual Lebanese-Swiss citizen. He is married and has two daughters.

    Paul BIYA

    Président de la République du Cameroun

    Nana AKUFO-ADDO

    Président de la République du Ghana

    Bola TINUBU

    Président de la République fédérale du Nigéria

    Faustin ARCHANGE TOUADERA

    Président de la République centrafricaine

    Umaro SISSOCO EMBALO

    Président de la République de Guinée-Bissao

    Fatih BIROL

    Directeur exécutif de l'Agence internationale de l'énergie

    Ngozi OKONJO-IWEALA

    Directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce

    Achim STEINER

    Administrateur du Programme des Nations unies pour le développement

    Li QIANG

    Li Qiang, male, Han ethnicity, was born in July 1959 and is from Ruian, Zhejiang Province. He began his first job in July 1976 and joined the Communist Party of China (CPC) in April 1983. He received a graduate education at the Central Party School and holds an executive MBA degree.

    Li is currently a member of the Standing Committee of the 20th CPC Central Committee Political Bureau, premier of the State Council and secretary of the Leading Party Members Group of the State Council.

    Mme Nirmala SITHARAMAN

    Ministre des Finances

    Moussa Faki Mahamat

    S.E. Moussa Faki Mahamat, né le 21 juin 1960, le Ministre tchadien des affaires étrangères a été élu Président de la nouvelle Commission de l'Union africaine. S.E. Mahamat parle couramment le français, l'arabe et l'anglais et a occupé des postes très élevés avec une expérience de trente (30) ans. Cet avocat a été ministre à plusieurs reprises ; il a été directeur du Cabinet civil du Président de la République, Premier ministre, chef du gouvernement et président d'une grande institution de la République, à savoir le Conseil économique, social et culturel, où il a eu à traiter et à gérer des questions importantes.

    S.E. Moussa Faki Mahamat a présidé le Conseil de sécurité pour le mois de décembre 2015 et le débat général du 19 décembre 2015 sur le thème " menaces contre la paix et la sécurité internationales ; terrorisme et criminalité transfrontaliers ". En outre, il a également présidé le Conseil de paix et de sécurité de l'UA en septembre 2013 et dirigé le Sommet extraordinaire de Nairobi sur la lutte contre le terrorisme. Les questions de paix et de sécurité en Afrique ont été au cœur des activités de M. Mahamat et de nombreuses autres missions axées sur le bien-être de l'Afrique.

    Le président de la Commission est le chef de la direction, le représentant légal de l'UA et le comptable en chef du président de l'UA. Il est directement responsable devant le Conseil exécutif de l'exercice de ses fonctions.

    M. Muhammad Shehbaz SHARIF

    Premier ministre de la République islamique du Pakistan

    M. Abiy Ahmed

    Premier ministre d'Ethiopie

    Jorge Moreira da Silva

    Jorge Moreira da Silva a rejoint l’UNOPS en avril 2023. Il possède une vaste expérience dans le secteur public et le milieu du développement, en particulier dans les domaines de la lutte contre les changements climatiques, de l’énergie et de la protection de l’environnement.

    Auparavant, M. Moreira da Silva a été à la tête de la Direction de la coopération pour le développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Il a également été ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Énergie du Portugal ainsi que secrétaire d’État à l’Environnement et secrétaire d’État chargé de la Science et de l’Enseignement supérieur.

    Il a en outre occupé les postes de conseiller en finance environnementale et de gestionnaire de programme en matière de financements novateurs visant à lutter contre les changements climatiques au sein du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). En tant que membre du Parlement européen, M. Moreira da Silva a participé à la rédaction des textes législatifs qui ont créé le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre de l’Union européenne.

    M. Moreira da Silva possède un diplôme en génie électrique et informatique ainsi qu’un diplôme de deuxième cycle en gestion de haut niveau.

    Wanjira MATHAI

    Managing Director, Africa and Global Partnerships World Resources Institute

    Patrick GUILLAUMONT

    Président de FERDI

    Thomas HELLER

    Fondateur de la Climate Policy Initiative

    Cécile DUFLOT

    Directrice générale d’Oxfam

    Pierre MICHELETTI

    Président d’Action contre la Faim

    Mary SCHAPIRO

    Vice-présidente pour la politique publique mondiale de Bloomberg

    Samaila ZUBAIRU

    Président-directeur général d’Africa Finance Corporation

    Philippe ZAOUATI

    Président-directeur général de Mirova

    Lawrence YANOVITCH

    One Planet Sovereign Wealth Fund network

    Thierry DEAU

    Meridiam

    Mohammed BIN SALMAN

    Prince héritier d'Arabie Saoudite

    Les principaux participants

    Chefs d’ÉTAt et de gouvernement Participant aux différentes sessions du Sommet

    (Par ordre alphabétique de pays)

    • Cyril RAMAPHOSA, président de la République d’Afrique du Sud
    • Olaf SCHOLZ, Chancelier fédéral d’Allemagne
    • Mohammed ben Salman ben Abdulaziz AL SAOUD, prince‑héritier, Premier ministre, ministre de la Défense du Royaume d’Arabie saoudite
    • Mia MOTTLEY, Première ministre de la Barbade
    • Patrice TALON, président de la République du Bénin
    • Luis Inacio LULA DA SILVA, président de la République du Brésil
    • Gervais NDIRAKOBUCA, Premier ministre du Burundi
    • Paul BIYA, président de la République du Cameroun
    • Faustin Archange TOUADERA, président de la République de Centrafrique
    • LI Qiang, Premier ministre de la République populaire de Chine
    • Gustavo Petro URREGO, président de la République de Colombie
    • Denis SASSOU N’GUESSO, président du Congo
    • Jean-Michel Sama LUKONDE KYENGE, Premier ministre de la République démocratique du Congo
    • Patrick ACHI, Premier ministre de Côte d’Ivoire
    • Miguel DÍAZ-CANEL BERMUDEZ, président de la République de Cuba
    • Abdel Fattah AL SISSI, président de la République arabe d’Égypte
    • Abiy AHMED, Premier ministre d’Éthiopie
    • Emmanuel MACRON, président de la République française
    • Ali BONGO ONDIMBA, président de la République du Gabon
    • Nana AKUFO-ADDO, président de la République du Ghana
    • Umaro Sissoco EMBALO, président de la République de Guinée‑Bissao
    • Ariel HENRY, Premier ministre d’Haïti
    • William RUTO, président de la République du Kénya
    • Andry RAJOELINA, président de la République de Madagascar
    • Mohamed Ould AL GHAZOUANI, président de la République de Mauritanie
    • Adriano MALEIANE, Premier ministre du Mozambique
    • Mohamed BAZOUM, président du Niger
    • Bola Ahmed TINUBU, président du Nigéria
    • Muhammad Shehbaz SHARIF, Premier ministre de la République islamique du Pakistan
    • Édouard NGIRENTE, Premier ministre du Rwanda
    • Ralph GONSALVES, Premier ministre de Saint‑Vincent‑et‑les‑Grenadines
    • Macky SALL, président de la République du Sénégal
    • Ľudovít ÓDOR, Premier ministre de la Slovaquie
    • Ranil WICKREMESINGHE, président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka
    • Alain BERSET, président de la Confédération suisse
    • Mahamat Idriss DÉBY ITNO, président de la République du Tchad
    • Faure GNASSINGBE, président de la République du Togo
    • Kaïs SAÏED, président de la République de Tunisie
    • Azali ASSOUMANI, président de l’Union des Comores
    • Hakainde HICHILEMA, président de la République de Zambie

    L'équipe de coordination du sommet

    Didier LE BRET

    Coordonnateur du Sommet

    Vincent FLOREANI

    Organisation

    Anne-Claire JUCOBIN

    Presse

    Envoyés spéciaux

    Jean-Pierre Landau

    Envoyé Spécial du Président de la République

    Adrien Abécassis

    Directeur des initiatives politiques et conseiller spécial auprès de la direction du Forum de Paris sur la Paix, Envoyé Spécial adjoint du Sommet

    FAQ

    Pourquoi un sommet sur un nouveau pacte financier mondial ?

    80 ans après la conférence de Bretton Woods, il est grand temps de réformer le système financier international. Les 22 et 23 juin prochains, le Président de la République invite à Paris des chefs d’État et de gouvernement, des représentants d’institutions financières mondiales et des représentants du secteur privé et de la société civile afin de jeter les bases d’un nouveau système pour relever nos défis communs : la lutte contre les inégalités, le changement climatique, la protection de la biodiversité.

    Où le sommet se tiendra-t-il ?

    Le sommet aura lieu au Palais Brongniart, à l'Unesco et à l'OCDE, à Paris.

    Tout au long de son histoire, la France a joué un rôle d’intermédiaire international impartial et a contribué à résoudre certains des problèmes les plus complexes de l’époque, qu’il s’agisse de combler les manques de financement de la recherche contre le SIDA ou encore d’accroître l’accès des pays africains à revenu intermédiaire aux liquidités. Aujourd’hui, sept ans après la conclusion historique de l’Accord de Paris, les dirigeants du monde entier se réunissent de nouveau pour imaginer un avenir plus juste et plus durable pour notre planète.

    Quels pays participeront au sommet ?

    Il s’agit d’un sommet inclusif et multi-acteurs. Les chefs d’État de pays du Nord comme du Sud ont été invités à participer au sommet, des dirigeants des banques multilatérales de développement, des organisations internationales, le secteur privé, les ONG internationales.

    Le nom des participants sera publié d’ici peu.

    Quel est l’ordre du jour ?

    Ensemble, nous envisagerons une nouvelle « boîte à outil » pour le financement qui sera déclinée à travers six tables rondes de haut niveau et de 40 événements parallèles. Le sommet offrira l’occasion d’examiner les interactions entre réforme des banques multilatérales de développement, mobilisation des capitaux privés, financement pour le climat, infrastructures vertes et réponse aux enjeux de la dette.

    Quels sont les objectifs du sommet ?

    Dans la perspective des nombreuses échéances internationales qui scanderont la fin de l’année 2023 et les années qui suivront, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial permettra de définir les principes des réformes à venir et de fixer une trajectoire vers un partenariat financier plus équilibré entre le Sud et le Nord. Il ouvrira également la voie à de nouveaux accords pour lutter contre le surendettement et permettre à davantage de pays d’accéder aux financements dont ils ont besoin pour investir dans le développement durable, mieux préserver la nature, faire chuter les émissions et protéger les populations contre la crise écologique, là où c’est le plus nécessaire.

    Afin de reconstruire la confiance dans le système international, nous avons besoin d’un nouveau consensus qui permettra de déterminer des règles du jeu équitables, de partager le fardeau engendré par la crise écologique et de bâtir la prospérité et la sécurité pour tous les pays. Le Nouveau pacte financier mondial permettra de définir les principes et les mesures nécessaires pour réformer le système financier et lutter contre les hauts niveaux d’endettement qui empêchent les gouvernements de mettre en œuvre une action ambitieuse pour réduire les fractures climatiques, économiques et technologiques qui risquent de fragmenter notre monde.

    Vous souhaitez
    contribuer
    au sommet ?

    N'hésitez à nous envoyer vos questions ou vos idées

    Questions sommet

    Pour aller plus loin

    Pour en savoir plus sur les enjeux couverts par le sommet, les documents suivants peuvent être consultés (liste mise à jour de manière régulière) :