Sommet pour un nouveau pacte financier mondial - 22 et 23 juin 2023 - Paris - Palais Brongniart
22 et 23 juin 2023
Paris - Palais Brongniart

Construire un nouveau consensus
pour un système financier
international plus solidaire

Les réponses apportées par la communauté internationale sont aujourd’hui fragmentées, partielles et insuffisantes. Nous appelons donc, aujourd’hui, à une révision profonde de notre logiciel. Nous devons construire, ensemble, un système financier international plus réactif, plus juste, et plus solidaire permettant de lutter contre les inégalités, de financer la transition climatique, et de nous rapprocher de l’atteinte des objectifs du développement durable.

MIA MOTTLEY, Première ministre de la Barbade

Nous frapperons fort, car nous allons tout d’abord établir un nouveau consensus. La lutte contre la pauvreté, la décarbonation de notre économie, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, et la protection de la biodiversité sont étroitement liées. Nous devons donc nous accorder conjointement sur la meilleure façon de faire face à ces défis dans les pays pauvres et les pays émergents du monde en développement, sur le montant des investissements, sur la réforme de l’ensemble des infrastructures comme la Banque mondiale, le FMI, les fonds publics et privés, et sur la manière dont il nous faut engager un nouveau processus.

EMMANUEL MACRON, Président de la République française

Le sommet en 4 diapos

Découvrir le sommet en 4 diaporamas

Le sommet en chiffres

+300



États, Organisations internationales et Représentants de la société civile

6



tables rondes

50



événements parallèles

DONT

+70


partenaires du secteur privé
et philanthropes

+100


Chefs d’Etats
et de gouvernement invités

+40


Organisations
internationales

+120


ONG
et coalitions d’ONG

Pourquoi un nouveau pacte financier mondial ?

Le monde est actuellement confronté aux conditions les plus difficiles depuis des décennies. À la suite de la crise de la COVID-19, la dette publique a atteint un niveau sans précédent dans tous les pays, un tiers des pays en développement et deux tiers des pays à faible revenu présentant un risque élevé de surendettement. L’inflation a fortement augmenté, et le resserrement de la politique monétaire engendre de la volatilité financière et réduit l’appétence pour le risque. La tendance mondiale à la réduction de la pauvreté observée depuis plusieurs décennies s’est interrompue, voire inversée, entraînant des écarts économiques grandissants à l’échelle mondiale. Il nous faut avancer avec solidarité et ambition si nous souhaitons atteindre les ODD, la neutralité carbone et nos objectifs communs de protection de la biodiversité.

2023, une fenêtre d’opportunités

Pourtant, il est possible de faire de 2023 l’année de toutes les possibilités. Il faut pour cela reconnaître que, dans un monde qui est un (« une Terre, une famille, un avenir »), seule une coopération plus solide et pérenne permettra de faire face à nos défis communs (tels que les inégalités, le changement climatique, la crise de la biodiversité ou encore la santé). La communauté internationale doit bâtir sa vision de l’avenir sur un fondement commun minimal. Au cœur de cette vision se trouveront la croyance en une prospérité partagée entre le Nord et le Sud, la nécessité de financements concessionnels et la responsabilité, à l’échelle mondiale, de produire des biens publics qui profitent à tous. Bien qu’elle ne constitue qu’une partie du programme, la question du financement est essentielle.

Ne pas avoir à choisir entre la planète et la lutte contre la pauvreté

Pour atteindre le double objectif de durabilité et de réduction de la pauvreté et, d’une manière plus générale, pour fournir des biens publics mondiaux, les financements devront changer d’échelle. Ces financements seront particulièrement importants pour les pays les plus pauvres, qui devront assurer d’importants investissements dans des biens publics mondiaux dont les bénéfices mettront du temps à se concrétiser. Il est urgent de prendre des mesures renforcées et de mobiliser toutes les sources de financement, de façon prévisible, adéquate et rapide, afin de lutter contre le changement climatique, la perte de la biodiversité et la dégradation de l’environnement, tout en renforçant de manière importante le soutien apporté aux pays en développement.

Une plateforme d’actions

Les mois à venir offriront l’occasion de remodeler l’architecture du financement du développement et de l’action climatique pour renforcer et rendre plus efficace le système financier international. Des décisions clé devront être prises dès le sommet du G20 en septembre prochain puis lors de la COP28 ainsi que lors des nombreuses rencontres internationales qui suivront. C’est pourquoi il nous faut travailler à un consensus. Dans cet esprit, le sommet peut être considéré comme une étape importante et un point de ralliement pour échanger et rechercher des convergences possibles. Il servira également de plateforme pour les acteurs non étatiques, tels que les fondations, les fonds souverains, le secteur privé, en leur permettant de participer à cette discussion, d’étudier les principales mesures à adopter pour atteindre nos objectifs en matière de financement du développement et de l’action pour la planète et de les endosser collectivement pour réaliser ceux-ci.

Une architecture financière pour les défis d’aujourd’hui

Le principal objectif sera de mettre en place une architecture suffisamment solide pour fournir davantage de ressources, protéger les pays vulnérables contre les chocs et dans l’objectif d’atteindre les ODD, afin de renouer avec une tendance constante à la réduction de la pauvreté dans le monde à long terme. Cette architecture devrait garantir la pérennité et la prévisibilité du financement de l’action climatique et de lutte contre la pauvreté et pour la planète à long terme (et ainsi éviter des hausses soudaines des investissements suivies de phases brutales de repli) et de la diversité des capacités et des besoins des pays.

Les premières pistes d’action

Les travaux préparatoires ont commencé, plusieurs groupes de travail discutant et examinant les possibilités qui s’offrent à nous. Bien qu’il soit encore trop tôt pour prévoir un quelconque résultat, les pistes suivantes peuvent être envisagées

  • réformer les institutions financières internationales, les institutions de financement du développement et les banques multilatérales de développement, de manière à ce qu’elles soient efficaces pour tous, en particulier pour les pays en développement
  • identifier de nouvelles sources de financement pour combler l’écart entre nos moyens et nos besoins, que ce soit en mobilisant de nouveaux acteurs, en créant des marchés carbone efficaces ou en s’accordant sur de nouveaux prélèvements sur les flux de la mondialisation
  • améliorer l’architecture de l’information par laquelle les investissements et les flux financiers verts sont définis et affectés, afin de permettre une répartition plus efficace des capitaux

Les premières pistes d’action

  • intensifier la mobilisation de financements concessionnels et publics (par un effet de levier plus important et des sources innovantes), en élaborant une vision plus claire de la meilleure façon de les utiliser, des objectifs à atteindre et des perspectives à long terme
  • mieux intégrer les stratégies en matière de climat et de développement, afin de parvenir à un développement vert, résilient et solidaire (permettant notamment la protection des pays vulnérables)
  • réaffirmer et renforcer le rôle des financements privés, qui seront indispensables si l’on veut accroître les financements d’une manière générale. Pour ce faire, une meilleure identification des facteurs de risque et de la manière dont ils peuvent être compensés ou atténués sera nécessaire
  • accélérer l’émergence et la diffusion des technologies essentielles à la transition de l’économie et à la protection des biens publics mondiaux (notamment le climat et la santé), grâce à des mesures incitatives et à des politiques appropriées

Programme du sommet

Le sommet se déroulera sur deux jours, il permettra des débats au plus haut niveau dans des formats hybrides entre Chefs d’Etat et de gouvernement, responsables d’organisations internationales, représentants de la société civile, des fondations, des fonds et du secteur privé.

sous réserve de changement

Jeudi 22 juin

9h00 - 10h00
Cérémonie d’ouverture
  • Ouverture par le Président de la République
  • Témoignages d’acteurs de la société civile
  • Messages de Mia Mottley, première ministre de la Barbade, et de Antonio Guterres, Secrétaire Général de l'ONU
  • 10h30 - 19h00
    Six tables rondes
    Repenser le modèle de nos banques multilatérales à l’aune de nos nouveaux défis

    Repenser le modèle de nos banques multilatérales à l’aune de nos nouveaux défis

    Dans un contexte de crises multisectorielles, qui se succèdent et s’additionnent, trois changements majeurs doivent être envisagés. Un changement de paradigme, afin de faire converger nos moyens en faveur d’une transition juste et de l’avènement des objectifs de développement durable : comment intégrer les objectifs climat et biodiversité de manière structurelle au cœur des institutions financières, en synergie et non en opposition avec la lutte contre la pauvreté ? Un changement d’échelle, en mobilisant l’ensemble de nos instruments et partenaires pour aller plus loin que les premiers résultats actuels de l’agenda Capital Adequacy Framework : comment mieux mobiliser les fonds propres des banques multilatérales de développement ? comment rationaliser la multitude de fonds existants ? comment faire davantage levier sur les financements privés ? comment faciliter l’accès aux financements concessionnels pour les pays qui en ont le plus besoin ? quel niveau qualitatif d’ambition pour les prochaines reconstitutions et à quelles conditions envisager une augmentation de capital ? Enfin, un changement de méthode : comment davantage déléguer la mise en œuvre des projets pour se concentrer sur le financement du développement ? comment nous assurer que l’ensemble des acteurs travaillent de concert, en « écosystème », sur la base de standards conciliant efficacité et qualité ?

    Démontrer notre solidarité pour sortir du piège de la dette

    Démontrer notre solidarité pour sortir du piège de la dette

    Des engagements importants ont été pris par la communauté internationale pour financer la transition climatique, préserver la biodiversité, réaliser les Objectifs du développement durable (ODD), donner davantage de moyens aux pays frappés de plein fouet par la crise COVID, notamment pour transférer de 100 milliards de DTS aux pays les plus vulnérables, renforcer les financements concessionnels du FMI (notamment via la Poverty Reduction Growth Trust) et offrir un cadre de traitement de la dette aux pays qui le nécessitent. Comment accélérer désormais leur mise en œuvre ? Comment adapter les outils existants, notamment les contrats de dette, afin d’accompagner les pays les plus endettés face aux nouveaux risques naturels ? Comment simplifier les procédures pour présenter une offre cohérente et immédiate du système multilatéral face aux urgences ?

    Une nouvelle méthode : des partenariats pour une croissance verte

    Une nouvelle méthode : des partenariats pour une croissance verte

    Face aux défis climatiques, de la perte de biodiversité, sanitaires et géopolitiques, où l’urgence et la crise deviennent la norme, et dans un contexte de stagnation, voire de diminution des ressources domestiques mobilisables par la plupart des pays en développement, la notion de partenariat multi-acteurs doit s’imposer. Nouveaux grands émergents, fondations philanthropiques, fonds souverains, fonds de pension et d’investissements, banques de développement, institutions financières, organisations internationales, entreprises : leurs intérêts, leurs objectifs et leurs méthodes peuvent diverger, mais la complémentarité de leurs actions, selon les besoins et les situations, est aujourd’hui essentielle. Pour maximiser l’efficacité des moyens mobilisés, comment définir une approche mieux coordonnée à l’échelle de chaque pays, et de chaque région, basée sur les besoins politiques exprimés par les pays tout en s’inscrivant dans l’agenda global ? Les points d’application sont nombreux, où seuls des partenariats multi-acteurs ambitieux peuvent accélérer le changement d’échelle : Transition Energétique Juste (JET-P), marchés carbone, certificats biodiversité, finance hybride, accès aux financements des PME des pays en développement, transferts et accès aux technologies et à l’innovation ou encore partenariats pour la biodiversité (paquets pour les forêts, la nature et la climat).

    Oser des instruments et des financements innovants face aux nouvelles vulnérabilités

    Oser des instruments et des financements innovants face aux nouvelles vulnérabilités

    L’intégration de la vulnérabilité, en particulier climatique, au cœur de l’architecture financière impose de réinterroger la pertinence et l’efficacité de notre panoplie d’instruments et de la compléter pour apporter des liquidités d’urgence mais aussi des solutions pour renforcer la résilience sur le long terme : Comment développer des mécanismes assurantiels efficaces ? Comment prendre davantage en compte les critères de vulnérabilité dans les mécanismes d’allocation des financements des fonds multilatéraux ? Comment intégrer la notion de vulnérabilité dans les études de soutenabilité de la dette ? Comment mieux mesurer l’impact de ces mesures pour créer à terme de la valeur (sur le modèle des crédits carbone) ? La notion de vulnérabilité entraîne aussi de nouveaux besoins massifs, en particulier pour financer les « pertes et préjudices », qui imposent la mobilisation de flux financiers additionnels, conséquents et prévisibles. Certains instruments innovants, fiscaux ou contributifs, existent déjà et ont fait leur preuve (taxes sur les billets d’avion, taxes nationales sur les transactions boursières…). Prélevés sur les flux de la mondialisation, s’inscrivant également dans la logique du principe pollueur-payeur, ces financements sont encore trop marginaux en dépit d’un potentiel considérable et peuvent être étendus et généralisés. Parmi d’autres propositions, comment soutenir la fin de l’exemption de taxation du carbone sur les carburants du transport maritime et aérien à l’OACI et à l’OMI ?

    Réorienter nos flux financiers en incitant au financement de la transition juste : le rôle des données

    Réorienter nos flux financiers en incitant au financement de la transition juste : le rôle des données

    L’ampleur des efforts à fournir pour financer la transition climat et préserver la biodiversité suppose de mobiliser la finance privée. Encore faut-il que les données permettant d’analyser les risques et opportunités, la dépendance et les impacts, soient disponibles, fiables et comparables. Et que soient créés les instruments permettant de les traiter de manière plus systématique, de sorte à créer les conditions propices à la confiance et à l’investissement, ce que les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de manière beaucoup plus efficace. C’est un enjeu clé pour les pays en développement afin qu’ils ne soient pas exclus des flux de financement. De nombreuses initiatives sont en cours pour inciter les entreprises et les acteurs financiers à mettre à disposition et recueillir des données plus fiables, grâce à des cadres de reporting mieux définis, compatibles entre les différentes régions du monde, et accessibles1. Comment accélérer ces travaux et, comme ils sont liés, briser les silos ? Comment être certain que les efforts annoncés soient conformes à la réalité ? Comment standardiser les différents engagements pris par ces mêmes acteurs privés en matière de transition énergétique et de son financement ?

    Créer un environnement propice au secteur privé (infrastructures durables, financement des PME)

    Créer un environnement propice au secteur privé (infrastructures durables, financement des PME)

    L’investissement massif exigé par notre ambition commune pour la planète et la prospérité partagée implique de repenser l’environnement d’investissement, afin de mobiliser nos flux financiers, sur l’ensemble des continents, pour soutenir les projets favorisant une transition juste et les entreprises créatrices d’emplois dans les géographies prioritaires. Concernant le projets d’infrastructure, clé pour le développement comme pour la transition écologique, il s’agit notamment de fournir des standards d’efficacité et de qualité conformes aux ODD ainsi que les bons instruments de couverture des risques qui renchérissent aujourd’hui fortement le coût du capital : comment intensifier l’articulation et le financement des diverses plateformes, (Source, Fast-Infra, Global Gateway, Blue Dots, Routes de la soie...) en la matière ? Et comment dans ce contexte accroître les investissements dans les pays émergents via des outils de partage de risque adaptés, simples et qui soient à la bonne échelle ? Parallèlement aux grandes infrastructures critiques, le constat du sous-financement structurel des petites et moyennes entreprises dans les marchés en développement, pourtant secteur principal d’emplois, apparaît comme un frein majeur au développement économique et social. Comment favoriser la création d’entreprises et leur financement ? Comment mobiliser les ressources domestiques, les institutions publiques (banques nationales, banques de développement, BMD…) et les financements privés ? Et comment enfin faire grandir en taille les petites et moyennes entreprises pour construire un secteur privé divers et résilient ?

    Parallèlement aux tables rondes une trentaine d’évènements se tiendront dans des formats également hybrides autour des principaux objectifs du développement durable.
    20h00 - 22h00
    Dîner de travail des chefs d'Etat

    Vendredi 23 juin

    9h00 - 12h30
    Cérémonie de clôture
  • Accueil protocolaire et photo de famille
  • Présentation des conclusions des tables rondes
  • Dialogue de haut niveau
  • Point de presse
  • Les événements parallèles et labéllisés

    Au total, plus de 80 événements

    50 événements parallèles autour des enjeux du Sommet qui se tiendront au
    Palais Brongniart, à l’OCDE et à l’Unesco.

    Evénements annexes

    En marge du programme officiel, déjà 30 événements labellisés
    seront également organisés.

    Evénements annexes

    22 et 23 juin, colloque au Collège de France. Leçon inaugurale d’Esther Duflo : « Lutter contre la pauvreté : de la science aux politiques publiques »

    Lien de l'événement

    22 juin, concert gratuit organisé par Global Citizen, power our planet.

    Lien de l'événement

    Emmannuel Macron

    Emmanuel Macron est le huitième Président de la Vème République française.

    Fondateur du mouvement "En Marche !", créé le 6 avril 2016, il l'a dirigé jusqu'à sa première victoire à l'élection présidentielle, le 7 mai 2017.

    Le 24 avril 2022, Emmanuel Macron est réélu Président de la République.

    Né en décembre 1977 à Amiens, dans la Somme, Emmanuel Macron a étudié la philosophie avant d'intégrer l'Ecole Nationale d'Administration (ENA), dont il a été diplômé en 2004.

    Emmanuel Macron a alors intégré l'Inspection Générale des Finances (IGF) où il a travaillé quatre ans avant de rejoindre le secteur bancaire.

    Il est devenu, en 2012, secrétaire général adjoint de la Présidence de la République. Il a quitté ses fonctions en juillet 2014 avant de devenir ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique d'août 2014 à août 2016.

    Mia Mottley

    The Honourable Mia Amor Mottley, S.C., M.P., became Barbados' eighth and first female Prime Minister on May 25, 2018.

    Ms. Mottley was elected to the Parliament of Barbados in September 1994 as part of the new Barbados Labour Party Government.

    Prior to that, she served as one of two Opposition Senators between 1991 and 1994. One of the youngest persons ever to be assigned a ministerial portfolio, Ms. Mottley was appointed Minister of Education, Youth Affairs and Culture from 1994 to 2001.

    She later served as Attorney General and Deputy Prime Minister of Barbados from 2001 to 2008 and was the first female to hold that position.

    Ms. Mottley is an Attorney-at-law with a degree from the London School of Economics, specialising in advocacy. She is also a Barrister of the Bar of England and Wales.

    In 2002, she became a member of the Local Privy Council. She was also admitted to the Inner Bar, becoming the youngest ever Queens Counsel in Barbados.

    António Guterres

    António Guterres, le neuvième Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, a pris ses fonctions le 1er janvier 2017.

    Ayant été témoin de la souffrance des êtres humains les plus vulnérables de la planète, des camps de réfugiés aux zones de guerre, le Secrétaire général est résolu à mettre la dignité humaine au cœur de son action. Dans une période de défis mondiaux sans précédent, il s'est appuyé sur son engagement envers la Charte des Nations Unies pour mobiliser le monde et lancer des actions pour répondre à la pandémie de COVID-19, faire face à l'urgence climatique, faire progresser l'égalité des sexes et réaliser des réformes ambitieuses au XXIe siècle pour renforcer les efforts cruciaux entrepris par l'Organisation pour assurer la paix, le développement durable, les droits de l'homme et l'aide humanitaire.

    Avant sa nomination, M. Guterres a été Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés de juin 2005 à décembre 2015. Son mandat à la tête de l'un des principaux organismes humanitaires du monde a été marqué par les vagues de déplacement sans précédent de ces dernières décennies. Les conflits en Syrie et en Iraq et les crises qui secouent le Soudan du Sud, la République centrafricaine et le Yémen ont obligé le HCR à multiplier ses activités alors que le nombre de déplacés ayant fui les conflits ou les persécutions passait de 38 millions en 2005 à plus de 60 millions en 2015.

    Avant de travailler au HCR, M. Guterres a passé plus d'une vingtaine d'années au service de l'État et dans la fonction publique. Il a été Premier Ministre du Portugal de 1995 à 2002, période au cours de laquelle il a joué un rôle de premier plan dans l'action internationale engagée pour mettre fin à la crise du Timor Leste.

    Au début de l'année 2000, en sa qualité de Président du Conseil européen, il a dirigé la procédure d'adoption de la Stratégie de Lisbonne pour la croissance et l'emploi et coprésidé le premier sommet Union européenne-Afrique. De 1991 à 2002, il a été membre du Conseil d'État portugais.

    En 1976, M. Guterres a été élu au Parlement portugais, où il a siégé pendant 17 ans. Au cours de cette période, il a présidé la Commission parlementaire de l'économie, des finances et de la planification, puis la Commission parlementaire de l'administration territoriale, des municipalités et de l'environnement. Il a également été chef du groupe parlementaire de son parti.

    De 1981 à 1983, M. Guterres a été membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, où il a présidé la Commission des migrations, des réfugiés et de la démographie.

    Pendant de nombreuses années, M. Guterres a été un membre actif de l'Internationale socialiste, une alliance mondiale de partis politiques sociodémocrates. Il en a été le vice-président de 1992 à 1999, période à laquelle il a coprésidé le Comité Afrique et, plus tard, le Comité Développement. De 1999 à mi-2005, il a présidé l'Internationale socialiste. Il a en outre fondé le Conseil portugais pour les réfugiés et l'Association de défense des consommateurs portugais DECO et présidé, au début des années 70, le Centro de Acção Social Universitário, une association mettant en place des projets de développement social dans les quartiers pauvres de Lisbonne.

    M. Guterres est membre du Club de Madrid, une alliance démocratique réunissant d'anciens chefs d'État et de gouvernement du monde entier.

    M. Guterres est né à Lisbonne en 1949. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur de l'Instituto Superior Técnico. Il parle couramment le portugais, l'anglais, le français et l'espagnol. Il est marié à Catarina de Almeida Vaz Pinto et a deux enfants, un beau-fils et trois petits-enfants.

    L'Assemblée générale des Nations Unies adopte par acclamation le 13 octobre 2016 une résolution nommant António Guterres du Portugal au poste de Secrétaire général, pour un mandant de cinq ans, à compter du 1er janvier 2017.

    Ursula von-der-leyen

    Membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU, conservateurs) en Allemagne, Ursula von der Leyen a été ministre fédérale de la Famille, du Travail puis de la Défense de 2005 à 2019. Elle préside la Commission européenne depuis le 1er décembre 2019.

    Mafalda Duarte

    PDG Fonds d'investissement pour le climat

    Kristalina Georgieva

    Kristalina Georgieva a été nommée au poste de directrice générale du FMI le 25 septembre 2019. Elle a pris ses fonctions le 1er octobre 2019.

    Avant d'arriver au FMI, Mme Georgieva a été directrice générale de la Banque mondiale de janvier 2017 à septembre 2019, et a assuré pendant trois mois la présidence par intérim du Groupe de la Banque mondiale.

    Auparavant, Mme Georgieva a contribué à façonner le programme de travail de l'Union européenne. En tant que vice-présidente de la Commission européenne chargée du budget et des ressources humaines, elle était responsable du budget de 161 milliards d'euros (175 milliards de dollars) de l'Union européenne, ainsi que des 33 000 agents de la Commission. À ce poste, elle a activement participé aux efforts visant à régler la crise de la dette de la zone euro, puis la crise migratoire de 2015. Elle a également été commissaire européenne chargée de la coopération internationale, de l'aide humanitaire et de la réponse aux crises, gérant à ce titre un des plus importants budgets d'aide humanitaire au monde.

    Avant son passage à la Commission européenne, Mme Georgieva avait travaillé pendant 17 ans à la Banque mondiale, où elle s'était hissée en 2008 au poste de vice-présidente et secrétaire, assurant ainsi la liaison entre la haute direction, le conseil des administrateurs et les pays actionnaires du Groupe de la Banque mondiale.

    Elle avait auparavant occupé d'autres hautes fonctions à la Banque : directrice du développement durable ; directrice pour la Fédération de Russie, à Moscou ; directrice de l'environnement ; et directrice de l'environnement et du développement social pour la région Asie de l'Est et Pacifique. Son arrivée à la Banque mondiale, en tant qu'économiste spécialiste de l'environnement, remontait à 1993.

    Mme Georgieva est membre de nombreuses commissions internationales : elle copréside la Global Commission on Adaptation (« commission mondiale sur l'adaptation ») ainsi que le groupe de haut niveau des Nations Unies sur le financement humanitaire. Elle a à son actif plus d'une centaine de publications sur des thématiques environnementales et économiques, dont des manuels de macro et microéconomie.

    Née à Sofia (Bulgarie) en 1953, Mme Georgieva est titulaire d'un doctorat en sciences économiques et d'une maîtrise en économie politique et sociologie de l'Université d'économie nationale et mondiale de Sofia, où elle a été professeure agrégée de 1977 à 1993. Au cours de sa carrière académique, elle a été professeure invitée à la London School of Economics et au Massachusetts Institute of Technology.

    En 2010, elle a été élue « Européenne de l'année » et « commissaire de l'année » par European Voice pour le leadership dont elle a fait preuve dans l'action humanitaire de l'Union européenne face aux crises.

    Ajay Banga

    Ajay Banga, président de la Banque Mondiale

    Mathias Cormann

    Mathias Cormann est le sixième Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
    Son mandat de 5 ans a débuté le 1er juin 2021.

    Avant d’être nommé au poste de Secrétaire général de l’OCDE, Mathias était ministre des Finances d’Australie, chef de la majorité au Sénat, et sénateur de l’Australie occidentale.

    Dans l’exercice de ces fonctions, il a ardemment défendu les bienfaits de l’ouverture des marchés, du libre-échange, ainsi que l’importance d’un système commercial mondial fondé sur les règles.

    Mathias est né et a grandi dans la région germanophone de la Belgique.
    Il a émigré en Australie en 1996, attiré par la qualité de vie et les opportunités qu’offre l’Australie occidentale.

    Avant de s’installer à Perth, Mathias a obtenu un diplôme de droit à l’Université catholique de Louvain, en région flamande, après avoir étudié à l’Université de Namur, ainsi qu’à l’Université d’East Anglia, dans le cadre du programme européen d’échanges universitaires Erasmus.

    Entre 1997 et 2003, Mathias a été directeur de Cabinet et conseiller auprès de plusieurs ministres d’État et ministres fédéraux en Australie, ainsi qu’auprès du Premier ministre de l’Australie occidentale.
    Entre 2003 et 2007, il a occupé divers postes de haut rang au sein de la grande compagnie australienne d’assurance maladie HBF.
    En 2001, il a réalisé un rêve d’enfant en obtenant sa licence de pilote privé.

    Mathias a grandi dans un environnement germanophone, et a obtenu un diplôme de droit après avoir suivi des études en français, en flamand et en anglais.
    Il est marié à Hayley, avocate à Perth, avec qui il a deux petites filles, Isabelle et Charlotte.

    Olaf Scholz

    Chancelier fédéral d'Allemagne

    Esther Duflo

    Esther Duflo is the Abdul Latif Jameel Professor of Poverty Alleviation and Development Economics in the Department of Economics at the Massachusetts Institute of Technology and a co-founder and co-director of the Abdul Latif Jameel Poverty Action Lab (J-PAL). In her research, she seeks to understand the economic lives of the poor, with the aim to help design and evaluate social policies. She has worked on health, education, financial inclusion, environment and governance.

    Professor Esther Duflo's first degrees were in history and economics from Ecole Normale Superieure, Paris. She subsequently received a Ph.D. in Economics from MIT in 1999.

    Duflo has received numerous academic honors and prizes including 2019 Sveriges Riksbank Prize in Economic Sciences in Memory of Alfred Nobel (with co-Laureates Abhijit Banerjee and Michael Kremer), the Princess of Asturias Award for Social Sciences (2015), the A.SK Social Science Award (2015), Infosys Prize (2014), the David N. Kershaw Award (2011), a John Bates Clark Medal (2010), and a MacArthur "Genius Grant" Fellowship (2009). With Abhijit Banerjee, she wrote Poor Economics: A Radical Rethinking of the Way to Fight Global Poverty, which won the Financial Times and Goldman Sachs Business Book of the Year Award in 2011 and has been translated into more than 17 languages, and the recently released Good Economics for Hard Times.

    Duflo is a member of the National Academy of Sciences and a Corresponding Fellow of the British Academy.

    Abhijit Banerjee

    Abhijit Vinayak Banerjee is the Ford Foundation International Professor of Economics at the Massachusetts Institute of Technology. In 2003 he co-founded the Abdul Latif Jameel Poverty Action Lab (J-PAL) with Esther Duflo and Sendhil Mullainathan, and he remains one of the Lab's Directors. Banerjee is a fellow of the National Academy of Sciences, the American Academy of Arts and Sciences and the Econometric Society. He is a winner of the Infosys Prize a co-recipient of the 2019 Sveriges Riksbank Prize in Economic Sciences in Memory of Alfred Nobel for his groundbreaking work in development economics research.

    Abhijit is the author of a large number of articles and five books, including Poor Economics, which won the Goldman Sachs Business Book of the Year, and Good Economics for Hard Times, both co-authored with Esther Duflo. He is the editor of three more books and has directed two documentary films. Banerjee has served on the U.N. Secretary-General's High-level Panel of Eminent Persons on the Post-2015 Development Agenda. He is a trustee of Save the Children USA and the Chair of the Global Education Evidence Advisory Panel and the Global Advisory Board for Covid-19 Response of the government of West Bengal.

    Michael Kremer

    Michael Kremer directs the Development Innovation Lab at the University of Chicago, where he is a University Professor.

    He is the joint winner of Sveriges Riksbank Prize in Economic Sciences in Memory of Alfred Nobel (Economics Nobel Prize) 2019, for an "experimental approach to alleviating global poverty." He is also a recipient of a MacArthur Fellowship, a Member of the

    National Academy of Sciences, a Fellow of the American Academy of Arts and Sciences, a recipient of a Presidential Faculty Fellowship, and was a World Economic Forum Young Global Leader. He is a co-founder of BREAD, the association of development economists. He received his PhD in Economics from Harvard University, and was the Gates Professor of Developing Societies in the Department of Economics at Harvard University from 2003 to 2020.

    Kremer's work focuses on innovation, including in education, health, water, finance, and agriculture in developing countries; he has also done work in the application of behavioral economics, and political economy to development economics issues. He has written multiple papers on incentives around innovation, including on patent buy-outs, Advance Market Commitments, and approaches to funding social innovation.

    An innovator and social entrepreneur, Kremer remains active in translating his academic work into programs that have impacted millions of lives around the world. His work on Advance Market Commitments for vaccines was instrumental in the development of a new pneumococcal vaccine, tackling a leading cause of infant morbidity and mortality. The vaccine has now been rolled out in 60 developing countries. As part of the Accelerating Health Technologies group, he conducted influential research and advised governments and international organizations on how to accelerate vaccination against COVID-19. Drawing on his work on school-based deworming, he co-founded Deworm the World. As part of Evidence Action, it now brings deworming to over 150 million children annually. His work on safe drinking water led to the Dispensers for Safe Water Program, which reaches 4 million people via the NGO Evidence Action.

    He is a co-founder and board member of Precision Agriculture for Development, which leverages digital technology to improve productivity and incomes for small-holder farmers in developing countries. He founded WorldTeach, which placed more than 7,500 volunteers as teachers in developing countries from 1987 to 2019. Kremer is a co-founder and serves as

    Vanessa NAKATE

    Ambassadrice de bonne volonté pour l'ONU.

    Melinda French Gates

    Melinda French Gates is a philanthropist, businesswoman, and global advocate for women and girls. As co-chair of the foundation, she shapes and approves the organization’s strategies and overall direction, reviews results, and works with grantees and partners to further the foundation’s goal of improving equity in the United States and around the world.

    Through her work at the foundation over more than two decades, Melinda has seen firsthand that empowering women and girls can transform the health and prosperity of families, communities, and societies. Her work has led her to focus increasingly on gender equity as a lever for change. In 2015, Melinda founded Pivotal Ventures, a company working to accelerate the pace of social progress in the United States.

    Melinda is the author of the bestselling book The Moment of Lift, in which she introduces readers to the inspiring women she has met during her work and travels around the world and shares her own journey to becoming an advocate for women and girls.

    The second of four children, Melinda grew up in Dallas, Texas. She earned a bachelor’s degree in computer science and economics and an MBA, both from Duke University. She spent the first decade of her career developing multimedia products at Microsoft before leaving the company to focus on her family and philanthropic work.

    She has three children—Jenn, Rory, and Phoebe—and lives in Seattle, Washington.

    Rajiv Shah

    Dr. Shah serves as President of The Rockefeller Foundation, a global institution with a mission to promote the well-being of humanity around the world. The Foundation applies data, science, and innovation to improve health for women and children, create nutritious and sustainable food systems, end energy poverty for more than a billion people worldwide, and enable meaningful economic mobility in the United States and around the world.

    In 2009, he was appointed USAID Administrator by President Obama and unanimously confirmed by the U.S. Senate. Dr. Shah reshaped the $20 billion agency’s operations in more than 70 countries around the world by elevating the role of innovation, creating high-impact public-private partnerships, and focusing U.S. investments to deliver stronger results. Shah secured bipartisan support that included the passage of two significant laws – the Global Food Security Act and the Electrify Africa Act. He led the U.S. response to the Haiti earthquake and the West African Ebola pandemic, served on the National Security Council, and elevated the role of development as part of our nation’s foreign policy. Prior to his appointment at USAID, Shah served as Chief Scientist and Undersecretary for Research, Education, and Economics at the United States Department of Agriculture where he created the National Institute for Food and Agriculture.

    In October 2023, Dr. Shah will publish Big Bets: How Large-Scale Change Really Happens with Simon & Schuster’s Simon Element imprint. In the book, Dr. Shah will share a dynamic new model for realizing transformative change, inspired by his own work and that of The Foundation on some of the biggest humanitarian efforts of the 21st century.

    He has received several honorary degrees, the Secretary of State’s Distinguished Service Award, and the U.S. Global Leadership Award.

    Shah founded Latitude Capital, a private equity firm focused on power and infrastructure projects in Africa and Asia and served as a Distinguished Fellow in Residence at Georgetown University. Previously, he served at the Bill & Melinda Gates Foundation, where he created the International Financing Facility for Immunization which helped reshape the global vaccine industry and save millions of lives.

    Raised outside of Detroit, Michigan, Dr. Shah is a graduate of the University of Michigan, the University of Pennsylvania School of Medicine, and the Wharton School of Business. He has received several honorary degrees, the Secretary of State’s Distinguished Service Award, and the U.S. Global Leadership Award. He is married to Shivam Mallick Shah and they have three children.

    Mark Malloch-Brown

    Mark Malloch-Brown is president of the Open Society Foundations, the world’s largest private funder of independent groups working for justice, democratic governance, and human rights.

    He has worked to advance human rights, justice, and development for more than four decades in a variety of roles: with the United Nations, the World Bank, and as a British government minister, as well as with a range of civil society groups and business.

    At the United Nations, Malloch-Brown spearheaded the global promotion of the UN Millennium Development Goals as head of the United Nations Development Programme (UNDP) from 1999 to 2005, under the then UN Secretary General, Kofi Annan. At the UNDP, and previously as head of external affairs at the World Bank, Malloch-Brown led reform efforts that were widely seen as increasing the impact of both organizations.

    He later served as Kofi Annan’s chief of staff, and then as UN Deputy Secretary General, before joining the British government of Prime Minister Gordon Brown, as minister responsible for Africa and Asia from 2007 to 2009.

    Malloch-Brown rejoined Open Society’s Global Board in 2009, reflecting a close friendship with George Soros that developed in the early 1990s when he was working as a political consultant in Latin America and later over relief efforts in Bosnia. In 1995, Soros backed Malloch-Brown and others’ idea of launching the International Crisis Group, an NGO focused on preventing and averting violent conflict, in response to the horrors seen in Rwanda, Somalia, and the former Yugoslavia.

    More recently, he chaired Best for Britain, a group that makes the case for Britain’s engagement with the European Union, and has among others led the boards of the Royal Africa Society, the UN Foundation, and the Business Commission for Sustainable Development.

    Malloch-Brown was knighted for his contribution to international affairs and is currently on leave from the British House of Lords. Malloch-Brown is a Distinguished Practitioner at Oxford University’s Blavatnik School of Government, an adjunct fellow at Chatham House’s Queen Elizabeth Program, and has been a visiting distinguished fellow at the Yale Center for the Study of Globalization.

    Kate Hampton

    Kate became CEO of the Children’s Investment Fund Foundation in March 2016, having run CIFF’s Climate Change team since 2009.

    Kate sits on the board of WeProtect and is chair of the European Climate Foundation. Current advisory roles include to the Observer Research Foundation (India), the China Council for International Cooperation on Environment and Development, the Africa Climate Action Summit (Kenya), and the COP28 Advisory Commitee. She has been featured in the top 100 Profiles of Paris, a collection of stories from the key people who created the Paris Agreement.

    Kate’s career spans roles in government, finance, consulting, think tanks and NGOs, including working for Climate Change Capital, where she was Head of Policy.  She has also advised policy makers in several roles, including as Senior Policy Advisor for the United Kingdom’s G8 and EU presidencies in 2005. In 2021 Kate was a Friend of COP26 and advised the UK Presidency of COP26.

    In June 2022 Kate was awarded an OBE in The Queen’s Platinum Jubilee Birthday Honours List for services to tackling climate change and supporting the UK Presidency of COP26.

    She holds a BSc from the London School of Economics and a Masters in Public Policy from the Harvard Kennedy School.

    Kate lives in London with her family.

    Le Prince Rahim AGA KHAN

    Président du comité éxécutif de la Aga Khan Agency for Microfinance

    Mo Ibrahim

    Dr Mo Ibrahim is the Founder and Chair of the Mo Ibrahim Foundation, which he established in 2006 to support good governance and exceptional leadership on the African continent.

    Sudanese-born, Dr Ibrahim has a distinguished business career. In 1989 he founded Mobile Systems International (MSI), a world leading cellular consulting and software provider, and in 1998, Celtel International, one of Africa’s leading mobile telephone companies which pioneered mobile services in Africa.

    Dr Ibrahim is also Founding Chairman of Satya Capital Limited, a private investment firm primarily focused on Africa.

    Dr Ibrahim has received numerous honorary degrees and fellowships from a range of prestigious academic institutions including University of Birmingham, Bradford University, De Montfort University - Leicester, Imperial College - London, London Business School, Oxford University, Royal Academy of Engineering, SOAS - University of London, University of Pennsylvania and Lancaster University.

    Dr Ibrahim is also the recipient of a number of awards including The GSM Association’s Chairman’s Award for Lifetime Achievement (2007), The Economist Innovation Award for Social & Economic Innovation (2007), BNP Paribas Prize for Philanthropy (2008), Oslo Business for Peace Award (2009), Raymond Georis Prize for Innovative Philanthropy in Europe (2010), Clinton Global Citizen Award (2010), the Millenium Excellence Award for Actions in Africa (2012), the David Rockefeller Bridging Leadership Award (2012), the Africare Leadership Award (2013), the Kiel Institute Global Economy Prize (June 2013), the Eisenhower Medal for Distinguished Leadership and Service (May 2014), the Foreign Policy Association Medal (June 2014), International Republican Institute (US) Freedom Award (2015), Danish CSR Honor Prize (2015), David Rockefeller Bridging Leadership Award (2017).

    Dr Ibrahim is the Co-founder and Co-chair of the Africa Europe Foundation, which was launched in 2020 to reset and bolster Africa-Europe relations.

    Azali Assoumani

    AZALI Assoumani est né le 31 décembre 1959 à Mitsoudjé, Grande Comore.

    Après l’obtention de son baccalauréat en 1977, il entre à l’Académie militaire royale de Meknès au Maroc, d’où il sort en 1981 avec un Brevet de parachutiste.

    De retour aux Comores il gravit les échelons au sein des forces armées comoriennes; de Chef de Section au Centre d’Instruction de Voidjou (1981-1983) à Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale de Développement (1998-1999).

    En 1999 Il dirige l’interposition de l’armée pour éviter la guerre civile en pleine crise séparatiste de l’île d’Anjouan.

    Devenu Chef de l’Etat, il initie un processus de réconciliation nationale qui par les assises de Fomboni donnera naissance à une nouvelle constitution qu’il fait adopter en 2001. Cette dernière fait passer la République Fédérale Islamique des Comores à l’Union des Comores, en accordant une large autonomie aux îles.

    Dans le cadre des élections d’avril 2002, Azali Assoumani démissionne pour briguer la présidence, élections qu’il rapporte avec 75% des voix.

    Il devient le premier président de l’Union des Comores de 2002 à 2006. Pendant son mandat, il mène le pays à renouer avec le FMI et la Banque Mondiale, et engage des projets d’envergure tel l’ouverture de l’Université des Comores.

    Le 26 Mai 2016, il devient à nouveau Président de l’Union des Comores.

    Ali Bongo Ondimba

    Président du Gabon.

    Mohamed Ould El-Ghazaouani

    Président de la Mauritanie.

    Filipe Nyusi

    Président du Mozambique.

    Denis Sassou Nguesso

    Président de la république du Congo.

    Les participants

    L'équipe de coordination du sommet

    Didier LE BRET

    Coordonnateur du Sommet

    Marine COSIC

    Sécurité

    Vincent FLOREANI

    Organisation

    Paul FURIA

    Cérémonial

    Anne-Claire JUCOBIN

    Presse

    Envoyés spéciaux

    Jean-Pierre Landau

    Envoyé Spécial du Président de la République

    Adrien Abécassis

    Directeur des initiatives politiques et conseiller spécial auprès de la direction du Forum de Paris sur la Paix, Envoyé Spécial adjoint du Sommet

    FAQ

    Pourquoi un sommet sur un nouveau pacte financier mondial ?

    80 ans après la conférence de Bretton Woods, il est grand temps de réformer le système financier international. Les 22 et 23 juin prochains, le Président de la République invite à Paris des chefs d’État et de gouvernement, des représentants d’institutions financières mondiales et des représentants du secteur privé et de la société civile afin de jeter les bases d’un nouveau système pour relever nos défis communs : la lutte contre les inégalités, le changement climatique, la protection de la biodiversité.

    Où le sommet se tiendra-t-il ?

    Le sommet aura lieu au Palais Brongniart, à Paris.

    Tout au long de son histoire, la France a joué un rôle d’intermédiaire international impartial et a contribué à résoudre certains des problèmes les plus complexes de l’époque, qu’il s’agisse de combler les manques de financement de la recherche contre le SIDA ou encore d’accroître l’accès des pays africains à revenu intermédiaire aux liquidités. Aujourd’hui, sept ans après la conclusion historique de l’Accord de Paris, les dirigeants du monde entier se réunissent de nouveau pour imaginer un avenir plus juste et plus durable pour notre planète.

    Quels pays participeront au sommet ?

    Il s’agit d’un sommet inclusif et multi-acteurs. Les chefs d’État de pays du Nord comme du Sud ont été invités à participer au sommet, des dirigeants des banques multilatérales de développement, des organisations internationales, le secteur privé, les ONG internationales.

    Le nom des participants sera publié d’ici peu.

    Quel est l’ordre du jour ?

    Ensemble, nous envisagerons une nouvelle « boîte à outil » pour le financement qui sera déclinée à travers six tables rondes de haut niveau et de 40 événements parallèles. Le sommet offrira l’occasion d’examiner les interactions entre réforme des banques multilatérales de développement, mobilisation des capitaux privés, financement pour le climat, infrastructures vertes et réponse aux enjeux de la dette.

    Quels sont les objectifs du sommet ?

    Dans la perspective des nombreuses échéances internationales qui scanderont la fin de l’année 2023 et les années qui suivront, le sommet pour un nouveau pacte financier mondial permettra de définir les principes des réformes à venir et de fixer une trajectoire vers un partenariat financier plus équilibré entre le Sud et le Nord. Il ouvrira également la voie à de nouveaux accords pour lutter contre le surendettement et permettre à davantage de pays d’accéder aux financements dont ils ont besoin pour investir dans le développement durable, mieux préserver la nature, faire chuter les émissions et protéger les populations contre la crise écologique, là où c’est le plus nécessaire.

    Afin de reconstruire la confiance dans le système international, nous avons besoin d’un nouveau consensus qui permettra de déterminer des règles du jeu équitables, de partager le fardeau engendré par la crise écologique et de bâtir la prospérité et la sécurité pour tous les pays. Le Nouveau pacte financier mondial permettra de définir les principes et les mesures nécessaires pour réformer le système financier et lutter contre les hauts niveaux d’endettement qui empêchent les gouvernements de mettre en œuvre une action ambitieuse pour réduire les fractures climatiques, économiques et technologiques qui risquent de fragmenter notre monde.

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    N'hésitez à nous envoyer vos questions ou vos idées

    Questions sommet

    Pour aller plus loin

    Pour en savoir plus sur les enjeux couverts par le sommet, les documents suivants peuvent être consultés (liste mise à jour de manière régulière) :

    Sur la réforme des banques multilatérales de développement

    Sur la dette mondiale

    Sur l’Agenda de Bridgetown

    • Article d’Avinash Persaud, envoyé spécial de la Première ministre de la Barbade pour le financement de l’action climatique, publié par le Groupe d’études géopolitiques qui présente les enjeux et objectifs de l’initiative Bridgetown.
    • Article du Forum économique mondial publié en janvier 2023 qui décrypte les enjeux de l’initiative Bridgetown. (EN)

    Déclarations officielles sur le sommet

    • Tribune de Mia Mottley, première ministre de la Barbade et de Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux publiée le 16 mars 2023 dans l’Express qui appelle à une refonte du système financier international en vue du Sommet de juin.
    • Déclaration conjointe du Président français, Emmanuel Macon et du Premier ministre britannique, Rishi Sunak, du 10 mars 2023 qui aborde notamment les objectifs du sommet de juin et la réallocation des DTS des deux pays.
    • Intervention de Catherine Colonna, ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères, prononcée lors de la première session de la réunion des ministres des affaires étrangères des pays du G20 le 2 mars 2023 à New Delhi.

    Sur les droits des tirages spéciaux (DTS)

    • Article de ONE publié en septembre 2022 et mis à jour en mars 2023 dédié à la présentation des DTS et leurs enjeux pour répondre aux crises actuelles et futures. (EN)
    • Présentation de la Banque Africaine de Développement du 3 février 2022 sur l’impact des droits de tirages spéciaux pour les pays en développement. (EN)
    • Article de Focus 2030 publié en août 2021 qui décrypte l’intérêt que peuvent représenter les DTS en temps de pandémie.

    Sur les taxes internationales et les financements innovants

    Sur le financement public des biens mondiaux

    Documents transversaux

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